Le 5 octobre 2010, l'écusson présidentiel était tombé...
Le 3 novembre 2010
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Communiqué de Bruno Gollnisch
Le résultat des élections de « Mid-term » aux Etats-Unis, très favorables à la droite républicaine, et surtout l’émergence des « Tea-Party », manifestations spontanées d’électeurs, traduisent une véritable volonté populaire de retour aux valeurs traditionnelles, et une insurrection pacifique contre le fiscalisme et la bureaucratie.
Le mondialisme bénéficie de l’appui des milieux politiques de Washington et des milieux financiers de New-York, mais pas de l’Amérique profonde, contre laquelle ses ravages se font aussi sentir.
Après l’émergence de partis patriotiques en Europe, cette prise en main de son destin par une partie notable du peuple américain, contre l’establishment, préfigure de nouveaux succès des peuples en lutte pour la défense de leurs identités culturelles, économiques, politiques et spirituelles.
03/11/10
Commentaires
Pas d'accord avec l'ami Bruno.
L'Amérique profonde n'est pas en opposition à l'idéologie mondialiste, libérale, capitaliste. Au contraire, elle reproche à l'Amérique d'en haut de ne pas être fidèle aux principes fondamentaux du nouveau monde : individualisme extrême, religiosité hystérique (calviniste et évangéliste), illusion d'être le peuple élu, matérialisme (la richesse est un signe d'élection et l'homme est fait pour transformer la nature en produits consommables), conviction d'être supérieur à tous les peuples et d'être dans le camp du Bien, anti-islamisme délirant qui rappelle les croisades (je ne confonds pas la lutte légitime contre le terrorisme islamiste et l'islam, qui est, comme religion, respectable), sionisme "naïf" et messianique. Et j'en passe (vulgarité, bêtise, mauvais goût...).
La réaction de M. Gollnisch est significative d'une partie néocon de la mouvance identitaire, qui prend des signes ostentatoires renvoyant en fait à la vieille droite pour la manifestation d'un esprit rebelle, quand c'est exactement le contraire. Sarah Palin (pas sûr de l'orthographe) me débecte comme personne et comme ... penseur (on dit penseuse ?).
Trouvé dans Le Monde (évidemment, ce n'est pas une référence, mais tant pis !) : Qui finance la mouvance ?
Le paradoxe a été maintes fois soulevé dans la presse : la mouvance populiste du Tea Party est financée… par des milliardaires ! L'argent vient de deux principaux groupes : FreedomWorks, dirigé par l'ancien numéro deux des républicains à la Chambre des représentants, Dick Armey, groupe lui-même "alimenté" par plusieurs sociétés, dont Verizon, AT&T, Philip Morris…
Le second groupe, baptisé Americans for Prosperity, est financé par les frères David et Charles Koch. Le New Yorker a consacré une enquête à ces deux septuagénaires, " milliardaires du thé " : ces libertariens de toujours, magnats du pétrole, sont classés juste derrière Bill Gates et Warren Buffett dans la liste des grandes fortunes américaines.
Ces révélations ont éclipsé les contributions de salariés – dix dollars, vingt dollars –, dont on ignore le poids, vu qu'on ne dispose pas de comptes complets, encore moins de comptes communs. La décentralisation du mouvement favorise l'opacité financière.
@ Claude Bourrinet: merci pour ces informations!
Elles éclairent notre lanterne... Toujours l'Argent, ils sont vraiment partout! Ils font et défont les présidents, dirigent les EU, décident des guerres, des vivants et des morts, et le bon peuple croit vivre dans une démocratie et avoir une quelconque action sur la politique de son pays!
La grande machine mondialiste ne connaît jamais de pannes.
@ C. Bourrinet : l ami Bruno est un spécialiste de l Asie et on ne peut pas etre bon en tout. Il ne semble pas connaitre les motivations profondes du bon peuple americain de base qui n a guere evolue depuis 50 ans. Ne se remettant jamais en question, sur de son bon droit et d etre le meilleur, voire un modele de civilisation ! , pour beaucoup, confits en devotion hypocrite, nombrilistes au plus haut degré, ignorant quasiment tout de ce qui se passe dans le monde en dehors de son hockey, soccer et autres insignifiances. il est remarquable à cet égard qu il n ait quasiment jamais été fait allusion aux horribles guerres dévoreuses des fonds publics au cours de cette campagne mid-term Le bon peuple ne se sent pas concerné et ne fait pas 2 et 2 non plus avec le déficit abyssal.