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Un mois de prison avec sursis pour avoir agressé une femme portant le niqab

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Le tribunal correctionnel de a condamné, jeudi, à une peine d'un mois de prison avec sursis une enseignante à la retraite jugée pour avoir agressé dans une boutique une jeune femme voilée d'un niqab.

Absente lors du prononcé du jugement comme elle l'avait été à l'audience du 14 octobre, la retraitée écope aussi de 200 euros d'amende avec sursis pour s'en être prise, cette fois, à une amie de la victime qui se trouvait avec elle au moment des faits.

A l'audience, le ministère public avait requis deux mois de prison avec sursis et 750 euros d'amende.

 

Les faits remontent à février dernier. L'ex-enseignante, qui a longtemps travaillé dans des pays arabes, notamment au Maroc et en Arabie saoudite, avait tenté de retirer son voile à une jeune femme de 26 ans, originaire des Emirats arabes unis, qui faisait des courses dans un magasin du XVe arrondissement de . Sa victime avait le visage dissimulé par un niqab ne laissant apparaître que ses yeux.

«Cette histoire de burqa commençait à m'agacer»

Après l'avoir interpellée en anglais et tiré sur son voile une première fois, l'ex-enseignante avait perdu toute maîtrise vis-à-vis de la jeune femme qu'elle avait, selon l'accusation, giflée, griffée et mordue à la main. Elle avait expliqué son geste aux policiers par ces mots : «Je savais que j'allais craquer un jour. Cette histoire de burqa commençait à m'agacer». Elle a aussi dit qu'elle se «battait pour le droit des femmes» tout en regrettant son geste.

Le tribunal considère dans son jugement que «le comportement violent» de la prévenue «révèle une intolérance à autrui contraire à toute possibilité d'explication, de cohabitation ou de dialogue entre des personnes aux modes de vie différents ou aux convictions opposées».

«Il n'appartient pas aux juridictions de la République de dire ou décider si le port de vêtements qui masquent complètement ou quasi-intégralement le visage de la femme est ou non dicté par telle ou telle religion, prise dans son ensemble. Il suffit de constater que le port du voile intégral est revendiqué par ceux qui s'y plient ou qui l'imposent comme une pratique de nature religieuse», écrivent encore les pour expliquer que la circonstance aggravante liant l'agression à l'appartenance religieuse doit être retenue.

A la mi-octobre, le Conseil Constitutionnel a validé la loi interdisant le port du voile intégral (burqa, niqab) dans l'espace public en France.

Le  Parisien - 04/11/10

 

 

 

 

Commentaires

  • Pour changer de sujet et respirer un peu :::

    Qu'en est-il des voyous arrachant les colliers portés au cou par des femmes supposées libres ?
    Il n'y a pas une loi de derrière les fagots dans ce cas.
    Deux poids et mille mesures.

  • Que fera cette enseignante probablement laïque et franc-maçonne (Caroline Fourest la compteuse de lentilles recrute ce genre de femme) lorsqu'elle sera agressée par un jeune français (de souche) porteur d'un casque de motocycliste intégral ?

  • Bien vu Le passant...lol

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