Communiqué de presse de Marine Le Pen, vice-présidente du Front National
Après le bide du « plan Roms », après le fiasco d’un été soi-disant « sécuritaire », le gouvernement vient de sortir de son chapeau une nouvelle opération de communication : une réformette de l’Aide Médicale d’État. Cette opération à visée électoraliste, énième du mandat de Nicolas Sarkozy, ne trompera personne. Comme l’a avoué Roselyne Bachelot, « l’essentiel du dispositif est préservé » et le budget de l’AME continuera de monter en flèche : 588 millions d’euros pour 2011, soit 110 millions d’euros de plus qu’en 2008 ! Le député UMP Claude Goasguen reconnaît qu’on franchira bientôt le cap du milliard d’euros.
À l’heure où on multiplie les déremboursements de médicaments pour les Français, où les plus pauvres d’entre eux ne peuvent plus se soigner, cette mascarade qui masque une coupable inaction est parfaitement indécente.
UNE IMPOSTURE ÉLECTORALISTE DE PLUS !
Il est encore plus évident qu’il s’agit d’une imposture quand on prend la peine de se souvenir que la participation modique qu’on demandera en théorie à certains clandestins bénéficiaires de l’AME est déjà dans notre droit depuis huit ans (article 57 de la loi de finances rectificative de 2002) ! Loi jamais appliquée, comme ne le sera pas plus la réforme annoncée aujourd’hui à grands renforts de caméras de télévision.
Ce faux débat sur l’AME a pour seul mérite de nous apprendre, au grand dam du gouvernement, que 215.000 clandestins en ont profité l’an dernier ! Ce chiffre est un signe du nombre croissant d’illégaux présents dans notre pays. Voilà qui montre aux Français trompés par la communication sarkozyste à quel point le pouvoir est laxiste face à l’immigration.
LE VRAI PROBLÈME EST L’IMMIGRATION DE MASSE
Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, dénonce cette nouvelle manœuvre sarkozyste à visée médiatique. Comme toujours, l’UMP fait semblant de taper et la gauche fait semblant d’avoir mal, pour masquer aux Français le vide sidéral des politiques menées depuis des décennies.
Elle appelle nos compatriotes à ne pas se laisser berner.
Le gouffre financier de l’AME n’est qu’une des conséquences d’un problème bien plus profond : l’immigration de masse, voulue par le grand patronat et que le pouvoir laisse prospérer. C’est elle qu’il faut remettre en cause, en changeant radicalement de politique : rétablissement des frontières, sortie de l’espace Schengen et suppression de toutes les pompes aspirantes de l’immigration.
NPI - 03/11/10