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Encore un élève en réinsertion exclu

Bagnères-de-Luchon (Hte Garonne).jpg

ERS de Bagnères-de-Luchon - (Cliquez sur la photo)

 

Connue pour sa cité thermale et sa station de ski, la petite ville de Bagnères-de-Luchon au sud de la Haute-Garonne va-t-elle défrayer la chronique pour avoir accueilli un Etablissement de réinsertion scolaire (ERS) ? Huit collégiens de 13 à 16 ans, originaires de Midi-Pyrénées, ont intégré cet internat expérimental après les vacances de la Toussaint.

Dès le deuxième jour, ils n’étaient plus que sept. Un garçon de 14 ans ayant été exlu. « Refus d’écouter, insultes, menaces physiques : il était ingérable quasiment à tous les instants, jour et nuit », résume David Venderplancke, le principal adjoint du collège.

Bien que cet internat en pleine montagne soit « propice à une mise au vert », selon l’inspection d’académie, c’est lors d’une sortie qu’a eu lieu l’incident de trop : en voulant s’interposer entre deux élèves qui se querellaient, un professeur a été bousculé et a manqué de peu tomber dans un ravin. « Pour sauver le groupe, il a été demandé de renvoyer l’adolescent, qui n’adhérait pas au projet », précise David Venderplancke.

La cité scolaire de Bagnères, qui regroupe un lycée général, un lycée professionnel et un collège, soit environ 500 élèves, a l’habitude de recevoir des enfants stigmatisés. « Dans trois cas sur quatre, ça fonctionne, assure le principal adjoint. Ici, le dépaysement permet de se faire une nouvelle virginité ». Reste à gérer les relations entre les élèves de l’ERS et les autres. A la cantine, les seconds ont traité les premiers de « débiles ». Fallait-il grillager le bâtiment comme le suggérait le conseil général ? « Ce ne sont pas des singes en cage », a tranché la direction, qui attend le renfort de « deux ou trois employés de vie scolaire ». Lundi s’est passé « sans incident », se réjouit David Venderplancke, qui espère que son ERS passera « en vitesse de croisière d’ici un mois » et qu’un premier bilan pourra être fait à Noël. « Si le personnel tient le coup », ajoute-t-il , inquiet.

Le Parisien - 18/11/10

Commentaires

  • Logique : la réinsertion aboutit à l’exclusion !
    Mais tout ça, c’est la faute du personnel qui ne tient pas le coup.

  • Le désordre bien orchestré partout.

  • Cher abad, le ou les cuisiniers de la cantine de cet établissement (qui semble bien tenu, au bon air de la montagne et des bois) ont intérêt à cacher leurs couteaux!
    Le personnel ne va se laisser insulter longtemps! Et le fameux "respect"? Il est vrai qu'ils sont "stigmatisés". Avant, on employait ce mot de stigmates pour les mystiques. Le Padre Pio était stigmatisé.
    Il y a un de ces détournements du langage qui est aussi aberrant que grotesque!

  • d,accord avec Gaelle , la définition du mot stigmatisé ne convient pas , par contre les mémes, traumatises les autres éléves!!ce brave david , quel naif , il pense que ce systéme va en faire des petits gars bien propre sur eux!!
    alors qu,il ne vienne pas se plaindre aprés!!
    salutations.

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