Prenant le contre-pied du préfet du Bas-Rhin, du maire PS de Strasbourg et du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui ont décidé de ne pas communiquer sur le nombre des véhicules incendiés pendant la nuit de la Saint-Sylvestre, un élu UMP de Strasbourg, Jean-Emmanuel Robert, affirme dans un communiqué que plus de 60 voitures ont brûlé dans l'agglomération.
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"A la fourrière communautaire, alors qu’il existe d’autres lieux de stockage maintenus secrets sur la CUS*, ce sont plus de 60 véhicules incendiés qui étaient entreposés hier matin à 11h00.", affirme le jeune élu dans son communiqué où il s'élève contre l'absence de transparence, rappelant d'ailleurs qu'elle est également critiquée par le PS, à Paris.
"Sous le manteau, certains acteurs avancent le nombre d’environ 65 véhicules incendiés durant cette seule nuit. Ce n’est pas acceptable !", écrit-il encore.
"Malheureusement, ces résultats stagnent voire se dégradent depuis 3 ans. Les chiffres de la délinquance sur Strasbourg et la CUS ne nous sont d’ailleurs plus communiqués, ni par la ville ou la CUS, ni par la préfecture. Nous revenons à certains travers qui avaient fait tant de mal dans les années 90 comme la négation de la délinquance, or casser le thermomètre n’a jamais fait baisser la fièvre", écrit encore l'élu UMP, proche de Robert Grossmann, qui siège au conseil municipal de Strasbourg dans l'opposition.
La veille de la St-Sylvestre, le préfet du Bas-Rhin, Pierre-Etienne Bisch, et le maire PS de Strasbourg, Roland Ries, avaient annoncé que la décision de Brice Hortefeux de ne pas communiquer le nombre de voitures incendiées sera appliquée à Strasbourg qui « connaît d'ailleurs une évolution favorable dans ce domaine depuis plusieurs années », disait leur communiqué.
L'an dernier, comme chaque année, il y avait eu une guerre des chiffres autour des voitures incendiées ou brûlées dans l'agglomération de Strasbourg. Les DNA du 3 janvier 2010 citaient des chiffres plus ou moins officiels donnant 55 voitures brûlées à Strasbourg, 62 dans l'ensemble de la CUS ; des élus de l'opposition intercommunale, notamment le député Yves Bur (UMP), avaient annoncé le chiffre de 95 voitures brûlées à Strasbourg et 112 à l'échelle de la CUS.
Il faut savoir que les autorités ont deux manières de comptabiliser les véhicules détruits par les flammes, un "véhicule incendié" est une voiture à laquelle un individu a mis le feu, un "véhicule brûlé" peut avoir été détruit par propagation parce qu'il se trouvait près d'un incendie...
*Communauté urbaine de Strasbourg
Ch.B.
Dernières Nouvelles d'Alsace - 02/01/11
Commentaires
Quand on voit toute cette neige dans les rues de Strasbourg, on se dit qu’il fallait bien brûler une soixantaine de véhicules pour la faire fondre ! Il faut donc remercier nos brillants et dynamiques boursiers.
Mais ensuite, on nous explique que si nos assurances ont augmenté, c’est à cause de la tempête !
Et admirons le subtile distinguo de nos politichiens entre ‘incendié’ et brûlé’ : ce sont de grands linguistes, même s’ils sont incapables de parler en bon français, comme le nabot qui nous a dit « c’est pas acceptable » ! Même WORD proteste !
Dehors ces immigrés ! Dehors ces élites qui les ont amenés ici !