Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Meurtre de Toulouse: Fatima, 70 ans , a été tuée de 389 coups de couteau

toulouse_10.jpg

Cité Empalot à Toulouse

Malgré ses cris, aucun voisin n'est venu à son secours ni n'a appelé la police

Son corps portait les traces de plus de trois cents coups de couteau lorsqu’une voisine a découvert dimanche matin le cadavre de Fatima Amine, 70 ans, une retraitée d’origine marocaine, dans son petit appartement de Toulouse (Haute-Garonne). Elle a subi des sévices effroyables. Son bourreau, un voisin, Samir, 33 ans, a été arrêté et mis en examen hier pour « homicide volontaire précédé ou suivi d’actes de torture et de barbarie » et de « tentative d’extorsion de fonds ».

Il a été écroué. Fatima Amine vivait modestement d’une maigre retraite d’à peine 600 € dans cette tour de la cité Empalot, un quartier populaire de la Ville .

 

Le calvaire de la vieille dame aurait duré plusieurs heures, samedi soir. Samir, qui vivait seul au treizième étage, descendait souvent au domicile de Fatima, quatre étages plus bas. Elle offrait généreusement un thé ou un café à ceux qui frappaient à sa porte. Vers 22 heures, selon le scénario décrit par l’auteur présumé du meurtre, il aurait demandé de l’argent à Fatima pour acheter des cigarettes. Cependant, Samir a pris un plaisir sadique à torturer la victime, piquée à l’arme blanche à d’innombrables reprises par son meurtrier. « Il voulait obtenir des renseignements dans une intention crapuleuse », indique Michel Valet, le procureur de Toulouse, peu loquace sur les motivations du jeune homme.

Le suspect est décrit comme un marginal

« Je le croisais souvent dans l’ascenseur. Il ne disait jamais bonjour. L’air toujours bizarre », confie un habitant de l’immeuble. « Hier dans la tour, il se racontait que la victime aurait conseillé à une amie du meurtrier de s’éloigner de cet homme », renchérit une autre voisine. Une hypothèse qui accrédite l’acharnement déployé par l’agresseur sur sa victime. Samir, aux dires des résidents, était très assidu auprès des femmes de la résidence et recevait souvent chez lui.

Ce n’est que vers 5h30 le dimanche matin que Samir aurait abandonné Fatima. Il est remonté alors chez lui, où il a bien pris soin de changer de vêtements pour ne pas apparaître taché de sang. Puis, un peu plus tard dans la matinée, il a signalé à d’autres voisins qu’il s’était sans doute passé quelque chose de grave au 9e étage. Samir, décrit comme un marginal consommant alcool et médicaments à haute dose, a été très vite confondu par les enquêteurs de la sûreté avant de reconnaître les faits sans pour autant les expliquer.

Le Parisien - 05/01/11

 

 

 

 

Commentaires

  • Drame de l’immigration : voilà une mise au point qui s’imposait.

  • La lâcheté des vosins, leur peur d'alerter la police, sont significatives du climat qui règne dans ces cités de l'immigration.

  • effectivement Gaelle, le climat régnant dans ces cités fait que les habitants vivent dans la méfiance et la peur!!
    mais si cela s,est instauré , cela est la faute aux politiques qui malgré leurs discours laissent une situation se détériorer tous les jours!!
    quant à la classe bobo écolo etc , ce n,est pas son probléme , elle vit bien ou presque à l,abri dans ses propres quartiers bien propres !!!!!!
    salutations.

  • C'est quand meme grave que les voisinages n'ont pu rien faire ... Toulouse ses vraiment dangereux de plus en plus malheureusement

Les commentaires sont fermés.