Claudy Elisor, 33 ans, lynché à mort par une dizaine de personnes
Après la première interpellation opérée, jeudi soir, au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), de Ibrahim D., 19 ans, les enquêteurs de la PJ ont arrêté vendredi matin son frère, Demba D., 24 ans, également soupçonné d'avoir participé à la sauvage agression de Claudy Elisor, le DJ lynché lors d'une soirée privée, la nuit du 31 décembre.
- En tout, sur les sept personnes recherchées, six étaient en garde à vue vendredi.
«Cinq hommes et une femme, âgés de 19 à 37 ans, ont été interpellés entre jeudi 21H15 et vendredi matin et placés en garde à vue», a précisé Sylvie Moisson, procureur de la République de Bobigny. L'opération a été conduite vendredi à 6 heures du matin à la Cité 212 par la police judiciaire de la Seine-Saint-Denis, aidée d'effectifs parisiens et de l'antigang.
Des traces d'ADN sur les lieux de l'agression
Le premier suspect interpellé jeudi soir l'a été non loin de cette cité, près de laquelle les auteurs de l'agression mortelle avaient été aperçus lors de leur fuite le 1er janvier au matin. Claudy Elisor venait d'être lynché par une dizaine de personnes. Un peu plus tôt dans la soirée, il avait éconduit l'un d'eux. Il a succombé à ses blessures cinq jours plus tard.
«Des empreintes génétiques découvertes sur les lieux des faits sont en cours d'analyse et vont être recoupées avec les ADN des quatre suspects interpellés, précise une source proche de l'affaire. Une cinquième personne, également soupçonnée d'avoir pris part au lynchage de la victime est activement recherchée».
Vendredi, Christian Lambert, préfet de Seine-Saint-Denis a rappelé que «tous les moyens avaient été mis à disposition pour identifier et arrêter, au plus vite», les agresseurs présumés de Claudy Elisor. «J'ai également reçu la veuve de la victime pour m'entretenir avec elle et l'assurer de mon soutien», a ajouté Christian Lambert.
Colère et inquiétude de la communauté antillaise
Jeudi, la communauté antillaise faisait entendre sa colère, choquée par l'absence de réaction du gouvernement. La belle-mère du défunt avait lancé jeudi sur les ondes de RTL un appel poignant pour que les langues se délient afin de retrouver les agresseurs.
Le Parisien - 07/01/11
Commentaires
Tout le monde aura remarqué que depuis ce matin les merdiats nous expliquent en long et en large que ces d’jeunes (boursiers !) considéraient que cette salle de fête était à eux ! Voilà, on leur trouve toutes les excuses du monde en dépit de la monstruosité de ce crime ! Car, bien sûr, devant des immigrés, tout le monde se couche !
Au fait, est-ce qu’on ne va pas nous expliquer que le nom de la ville ‘Blanc-mesnil’, est une provocation ?
Cher abad, cette salle des fêtes est peut-être en fait une mosquée (elle s'appelle Château d'Egypte) ou un entrepôt de recel, ou les deux à la fois. Il ne fallait pas que ces Antillais y mettent le nez. Il faudrait rechercher le propriétaire et le loueur, qui ne doivent faire qu'un.
Comment ces Antillais ne sont-ils pas méfiés?
Il y a tout de même un sacré racisme dans ces cités!
Le Blanc-Mesnil... un nom de conte de fées, un nom du bel autrefois, qui met les larmes aux yeux... Voilà ce que c'est devenu!
effectivement le rascisme entre noirs existe bel et bien et pas depuis hier!!
les agresseurs devaient penser que cette salle faisait partie de leur territoire , donc ils avaient tous les droits!!
mais vu que la situation se détériore , rien d,étonnant ce genre de faits!!
salutations.