De nouvelles violences dans la ville côtière d'Annaba (Bône) (600 km à l'est d'Alger) ont opposé samedi manifestants et forces de l'ordre et transformé cette agglomération de 800.000 habitants en cité fantôme, selon des sources concordantes.
Au moins 21 personnes ont été blessées, dont sept policiers, depuis vendredi, selon les secouristes, et la police a arrêté une cinquantaine de manifestants, selon une source préfectorale dans cette ville proche de la frontière avec la Tunisie.
Samedi, des jeunes manifestants ont brûlé des pneus et dressé des barricades pour barrer les accès du centre de cette métropole industrielle, ont rapporté les correspondants de presse. Et ils ont lancé des pierres contre les brigades anti-émeutes de la police, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes.
De crainte de nouveaux pillages, les magasins ont gardé leurs rideaux baissés alors que les transports en commun étaient rares.
Annaba, surnommée "la coquette" pour la beauté de ses plages, offrait l'image d'une ville fantôme. Le Cours de la Révolution, principale avenue sur le front de mer, abritant des banques, des édifices publics et des représentations consulaires, faisait l'objet d'une surveillance renforcée des forces de l'ordre.
AFP. 08/01/11
Commentaires
cela change un peu !!pour une fois que ce cet état de choses se passe ailleurs qu,en France!!
sur le cours de la révolution , normal qu,il y ait des violences !! mdr!!
salutations.