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Le corps de la cavalière a été découvert pendu à un arbre

ENQUETE - Les gendarmes chargés des recherches l'ont confirmé...

Le corps de Christine Hulne a été retrouvé ce dimanche après-midi, dans le cadre des recherches pour retrouver la cavalière disparue une semaine plus tôt dans la forêt de Rambouillet, a annoncé la gendarmerie.

 Selon une source proche de l'enquête citée par Reuters, le corps était pendu à un arbre.

Il s'agit vraisemblablement d'un suicide, a indiqué la même source. Selon les premières constatations, le corps ne présente aucune trace de coup ni rien qui laisse penser que la femme a subi une agression.

Le corps découvert vers 15h

«Le corps est bien celui de la cavalière», ont indiqué les gendarmes au figaro.fr, après qu'un autre militaire chargé des recherches interrogé par leparisien.fr a reconnu qu'il «correspond en tout point au signalement de Christine Hulne».

«Le corps a été découvert vers 15h par un groupe de volontaires et par des gendarmes réservistes», selon un responsable de la gendarmerie. Il se trouvait dans les bois sur la commune de Milon-la-Chapelle dans les Yvelines.

Partie sans son téléphone portable

Christine Hulne, 43 ans et considérée comme une très bonne cavalière, était partie dimanche 2 janvier vers 9h  pour une promenade à cheval en forêt de Rambouillet près de Magny-les-Hameaux. Vers 18h, la nuit venue, son père inquiet avait alerté les secours, qui la recherchait activement depuis.

La cavalière n'avait pris qu'un sac à dos, et pas de téléphone portable avant de quitter son domicile. Samedi encore, les enquêteurs envisageaient toutes les pistes, n'écartant ni celle de la chute accidentelle, ni celles du suicide ou d'une mauvaise rencontre.

20minutes.fr - 09/01/11

Commentaires

  • NOUS SOMMES TRÈS émus PAR CETTE triste nouvelle

    et sommes de tout coeur avec ses parents

  • Bizarre : très curieuse façon de se suicider ! A-t-on une idée des raisons de ce suicide ?

  • Cher abad: ce sont les seules informations que j'ai trouvées jusqu'à présent.

    C'est très bizarre en effet, comme mode de suicide.
    Etant infirmière, elle avait sans doute d'autres moyens à sa disposition.

    Histoire bien triste. Mais s'est-elle vraiment suicidée? Toute la question est là...
    On dirait une mise en scène.

  • Mise en scène en effet. Et surtout pourquoi impliquer un animal cher et familier dans cette tragédie, le faisant souffrir, égaré, désemparé, susceptible de se blesser, pendant plus de 24 heures ... c est inconcevable pour une amie du cheval.

  • vu toutes les affaires restés troubles à travers les époques , il devient difficile de savoir la vérité , ce qui fait que l,on reste toujours méfiant et sceptique sur les déclarations des autorités!
    salutations.

  • @ Décée: je suis entièrement de votre avis. Il y a son cheval, et il y aussi son père, avec qui elle vivait, et ses deux filles adolescentes.
    Elle ne leur aurait pas infligé une telle angoisse, un tel supplice. Je ne peux pas le croire.
    "Des tranquillissants sur elle": cela ne ceut rien dire. Des milliers de gens prennent du Témesta, du Séresta, sans être pour autant suicideaires!
    Ellle se serait donc pendue, selon l'AFP, avec la longe du cheval, à un "arbre incliné"... - Je recherche cet article, lu hier hier, et que je ne parviens pas à retrouver. Il y a des articles qui disparaisssent rapidement...

    Je crois comme vous à une mise en scène pour cacher un crime.
    Il va y avoir une autopsie...

    Un suicide, cela évite de rechercher un meurtrier, cela empêche de parler d'insécurité...

    Aucune évocation des motifs possibles de ce suicide, par ailleurs. Bizarre.

  • Gaelle : ce "mode de suicide" ne correspond en rien à une personne ayant le moindre sens de la responsabilité vis à vis de ses proches et propres enfants. C était leur infliger le calvaire de l attente en plus de l horrible tragédie. Comportement aux antipodes du fonctionnement psychologique féminin.
    Les tranquillisants et l autopsie feront partie de la mise en scène, il n'en sortira rien ...

  • @ Décée: ma pensée rejoint totalement la vôtre. Il y a dans ce "suicide" une effrayante perversité qui ne correspond pas du tout à cette jeune femme. C'est impossible. La presse n'évoque pas ailleurs aucun antécédent suicidaire. L'histoire des tranquillisants (qui auraient pu chasser ses "idées noires" si elle en avait...) est un leurre, qui ajoute à la mise en scène macabre. "Pendue à la longe de son cheval, dans un taillis épais, à un arbre incliné à l'horizontale"... On l'a pendue.

    L'autopsie ne donnera rien: il faut que ce soit un suicide, alors qu'un meurtrier au mode opératoire pervers continue à se promener en toute liberté...

    Malheureuse victime, pour laquelle on n'a aucun respect!

    Elle n'avait pas emporté son téléphone portable: on peut l'oublier! Ce n'est nullement une preuve d'intention suicidaire!

    Son père peut-il agir?

    Ce suicide est trop étrange pour qu'on l'étouffe sous une chape de silence.

  • Gaelle : ccn le champ d action du père de cette unfortunée, savez vous s il est possible dans le cadre d une enquete, de faire pratiquer une contre-expertise indépendante de l autopsie de routine ordonnée par le Parquet ? Ainsi que l examen approfondi du corps de la victime ? On sait par exemple qu'un meurtre par étouffement qui s opere en moins de 5 mn ne laisse aucune trace ... Le moindre film policier produirait 2 ou 3 scenarios convaincants de reconstitution de meurtre dans ce sens, le doute ne serait plus permis. Mais hélas, nous sommes confrontés là à des "interets supérieurs.

  • @ Décée: je n'en pas sûre, mais je crois qu'il est possible de demander une contre-expertise indépendante.
    Dans l'article AFP d'aujourd'hui , "suicide confirmé" comme nous nous y attendions, on dit qu'on a trouvé dans son blouson une lettre annonçant ses intentions suicidaires. Mais il me semble que les suicidaires laissent plutôt une lettre en vue, chez eux, et non dans cachée dans leurs vêtements? - Je continue à ne pas y croire. Vos remarques sont très justes. Il y a des meurtres qui ne laissent en effet aucune trace, et d'autre part, on peut très bien pendre une personne rendue inconsciente, mais encore vivante. C'est le crime parfait.

    Il y a bien entendu des éléments qui nous manquent.

    Cependant la méthode qu'elle a choisie pour mettre fin à ses jours me semble très compliquée, invraisemblable à la limite.
    Cette personne était une infirmière libérale, encore jeune et jolie femme. Aucun motif à son acte n'est avancé. Or, je veux bien croire au raptus suicidaire si la personne se jette par la fenêtre ou sous un train, mais pas en cas de pendaison, en utilisant peut-être le cheval comme tabouret... Je ne crois pas à ce scénario macabre et compliqué.

    C'est bien le mode opératoire qui crée le doute.

    Mais le procureur semble satisfait de cetter autopsie...

    Qui était réellement Christine Hulne?

    Son père devrait prendre un avocat et se faire conseiller. Il existe aussi des détectives privés, qui ont appartenu en général à la police, et qu'on trompe difficilement. Ils ont le droit de mener une contre-enquête.

  • Merci Gaelle, je souscris à toutes vos remarques : la soi-disant lettre bien cachée dont on ne veut pas révéler les motifs tiens donc ! même des motifs très intimes peuvent être évoqués de façon respectueuse et brève : sentimental, conflits familiaux, émergence d'un problème de santé, professionnel ... ; la dépression semblant exclue car la famille aurait été la première à en faire le constat.
    Et comme vous le dites justement, ce mode opératoire aussi macabre que pervers et alambiqué pour une infirmière ayant accès à bien d'autres moyens est tout simplement grotesque.
    Nous espérons que le père soit assez déterminé pour utiliser tous les moyens à sa disposition, quitte à y engager une forte somme s il le peut.
    Au contraire de nombreux meurtres tout aussi odieux, ce fait ci est révoltant par son mystère entretenu et nous ne pouvons l'accepter tant il est vrai que l'on ne peut accepter que ce que l on comprend.

  • @ Décée: je partage entièrement vos réflexions quant à ce très étrange suicide. Saurons-nous un jour la vérité sur ce qui peut être un meurtre maquillé en suicide par un pervers?
    Il y a comme une sorte de censure dans la presse: on ne parle pas du père, ni des filles de Christine Hulne.
    Ce matin-là, la cavalière est allée chercher son cheval au centre équestre, elle a été vue au moins par quelques personnes, rien n'est dit à ce sujet.
    J'ai encore relu des articles: le cheval a bien été légèrement blessé. Ceci me semble un fait important. Car ce n'est certainement pas elle qui a blessé sa monture. Le cheval se serait-il blessé tout seul dans des taillis? On avait d'abord parlé d'une voiture qui aurait heurté l'animal. Puis silence là-dessus.

    On s'aperçoit du grand flou des articles.

    Je n'éprouve pas une curiosité morbide quant au
    suicide de cette jeune femme.
    Mais je pense qu'un meurtrier est en liberté, un être dangereux, et qu'on conclut peut-être un peu trop vite à la thèse d'un acte de désespoir.

    Son père doit être anéanti par le chagrin, mais il devrait réagir pour savoir ce qui s'est exactement passé dans ce bois, dans ce lieu où son corps a été retrouvé après cinq jours d' "intenses recherches" grâce au témoignage d'un promeneur qui avait remarqué son cheval dans ces parages.

    La famille de Boulin continue à ne pas croire à son suicide, dans 10 cm d'eau. Elle a raison.

    Christine Hulne, infirmière libérale, devait être une personne responsable, consciente du chagrin de sa famille, de son angoisse. On aurait très bien ne pas retrouver son corps avant longtemps sans ce promeneur qui avait "reconnu" son cheval errant seul.

    Cete lettre cachée dans une poche de son blouson... Est-ce vraisemblable? Je ne le crois pas.

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