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Tunisie: couvre-feu décrété à Tunis, 3 nouveaux morts dans les émeutes

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En dépit des gages donnés mercredi matin par le président Ben Ali pour mettre un terme aux sanglantes émeutes en Tunisie, les violences se sont poursuivies ce mercredi dans le centre de Tunis et dans le sud et l'ouest du pays, faisant deux morts à Douz et un à Thala.

  Et pour la première fois depuis le début des violences, un dirigeant politique a été arrêté. 

En fin de journée, le ministère tunisien de l'Intérieur a décrété un couvre-feu nocturne à Tunis et dans sa banlieue. L'armée a été déployée pour la première fois dans la capitale. Une décision justifiée par «les troubles, les pillages et les agressions contre les personnes et les biens, qui se sont produits dans certains quartiers de la ville». Le couvre-feu court de 20 heures à 5h30. 


 Des troubles ont éclaté mardi soir dans des banlieues densément peuplés comme la cité Ettadhamen et Intilaka, où les heurts ont repris mercredi alors que le centre de Tunis connaissait des affrontements entre manifestants et policiers. Des centaines de jeunes criant des slogans contre le régime sur la place de la porte de France ont essayé d'avancer vers l'avenue Habib Bourguiba, et les forces de sécurité leur ont barré la route avec des gaz lacrymogènes.

Aucun bilan de ces affrontements, les plus graves à se produire dans Tunis depuis le début des émeutes au mois de décembre, n'était disponible dans l'après-midi, alors que les violences ont cessé.

Deux morts à Douz, un à Thala

Un manifestant a été tué par balle et deux ont été blessés par les forces de sécurité mercredi soir dans la ville de Thala, dans le centre-ouest de la Tunisie.

Des violences meurtrières avaient également éclaté dans la matinée à Douz, ville de 30 000 habitants située à 550 km au sud de la capitale. La police a répondu aux manifestants par des gaz lacrymogènes puis des tirs à balles réelles, selon un témoin. Deux personnes ont été tuées : Hatem Bettaher, un enseignant universitaire et, Riad Ben Oun, un électricien. Demandant justice, les manifestants ont encerclé les forces de l'ordre dans la sous-préfecture, obligeant l'armée à s'interposer entre les deux parties.

A Sfax enfin, métropole économique à 300 km au sud de Tunis, cinq manifestants ont été blessés par des tirs de la police dans cette ville, où une «grève générale» était observée, selon une source syndicale.

Le Parisien - 12/01/11

Commentaires

  • A côté de la Tunisie ou de l’Algérie, l’Iran est un havre de paix !

  • Cher abad, ce sont des indo-aryens, même métissés.

    Oui, l'Iran est un pays où il fait bon vivre, j'en suis persuadée!

  • En effet, Ahmadinedjad est fort habile et n a pas laissé entrer chez lui les "maffieux" habituels, son opposant aux élections (soutenu par on sait qui) en a bien pris pour son grade !
    Ce pays est un modèle d intégrité et de tolérance de toutes les religions.

  • @ Décée: merci pour ce commentaire qui me conforte dans mon excellente opinion d'Ahmadinejad, qui est un grand chef d'état. Il aime son pays et le protège de ses ennemis et de toute corruption. J'admire son immense courage face aux attaques incessantes dont on connaît l'origine.

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