Louis XVI (1754-1793) - Portrait par Duplessis en 1776
Louis XVI — né Louis Auguste de France le 23 août 1754 à Versailles et mort le 21 janvier 1793, guillotiné sur la place de la Révolution à Paris — est roi de France et de Navarre (1774-1791), puis roi des Français (1791-1792).
Louis XVI est le fils de Louis de France et le petit-fils de Louis XV auquel il succède en 1774. Il est le frère aîné des futurs rois Louis XVIII et Charles X.
Le règne de Louis XVI est marqué par des réformes importantes concernant le droit des personnes : abolition de la torture en 1781 et 1788, abolition du servage dans le domaine royal en 1779, abolition du péage corporel des juifs d'Alsace en 1784, édit de tolérance des protestants en 1787. Il est aussi marqué par quatre tentatives de réformes profondes du royaume (1774-1776, 1781, 1787 par deux fois) passant par l'instauration d'un impôt direct égalitaire (en remplacement de la taille inégalitaire) et d'assemblées provinciales élues destinées à contrôler cet impôt. Ces dernières réformes butèrent sur l'hostilité des privilégiés, en particulier celle de la noblesse de robe, celle du Parlement de Paris et celle de la Cour de Versailles. Louis XVI tenta alors de passer outre leur opposition en présentant ses réformes devant une assemblée de notables (1787) puis devant les états généraux (1789).
Les dernières années du règne de Louis XVI sont marquées par la Révolution française qui, tout en reprenant certaines des réformes soutenues par le roi avant 1789, transforment le rôle politique du roi et le système de gouvernement de la France en mettant fin à la monarchie absolue de droit divin. Dans un premier temps, le roi Louis XVI devient un monarque constitutionnel en butte à une convention nationale hostile. Dans un second temps, le roi est renversé le 10 août 1792 par les sections républicaines, la monarchie abolie puis la République proclamée. Dès lors surnommé Louis le Dernier ou Louis Capet par les Révolutionnaires, Louis XVI est inculpé pour trahison par ces derniers sur l'accusation de ne pas avoir respecté son rôle constitutionnel, d'avoir manœuvré secrètement contre la Révolution et d'avoir tenté de fuir la France (arrestation de Varennes en 1791). Jugé coupable par la Convention nationale, il est condamné à mort et guillotiné le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution à Paris.
Commentaires
Merci, Gaëlle, de nous remémorer ce crime. C’est la tache indélébile de notre République, Démocratique et Laïque !
Liberté, Egalité, Fraternité : on sait que ces slogans sont vrais pour certains, mais pas pour d’autres ! Cette propagande est la plus mensongère que l’humanité ait connue !
Honneur au Roy de France !
Honneur à Louis XVI, le roi martyr!
Cher abad: c'était un crime abominable. Des Français, aristocrates et bourgeois pervertis par les Lumières de la FM, ont assassiné le Roi de France, qui avait été sacré à Reims.
Ils ont tué la Reine et le Dauphin.
Depuis 218 ans, la France ne s'en remet pas. On voit où elle en est aujourd'hui. Une nation pauvre et avilie, occupée, en proie à tous les démons hurlants.
Ce ne sont pas des Russes qui ont assassiné le Tsar et sa famille, mais des révolutionnaires apatrides. La Russie a certes payé cher leur crime.
Mais au royaume de France, ce sont bien des Français qui ont guillotiné le Roi et la Reine.
Voilà la SEULE repentance à faire: celle de l'exécution de Louis XVI.