Quiche aux vers de farine
"Un goût... de noisettes" : Walinka van Tol, étudiante néerlandaise, mord dans un chocolat d'où dépasse un ver, la protéine du futur, selon des chercheurs néerlandais persuadés que les insectes finiront par remplacer la viande dans nos assiettes.
Walinka van Tol et 200 autres curieux jouaient ce soir-là aux cobayes pour l'équipe de scientifiques de Wageningen qui mène des recherches sur les insectes en tant que source de protéine alternative à la viande, meilleure pour la santé et l'environnement.
A la pause, le public s'est rué vers le buffet. Rouleaux de printemps aux sauterelles, ganache au chocolat et aux larves, quiche aux vers de farine ont été rapidement engloutis.
Mais Marcel Dicke, le chef du département d'entomologie de l'université de Wageningen, sait qu'il faudra plus qu'un ver enfoui dans un chocolat pour changer la mentalité occidentale.
"Nous devons manger moins de viande ou trouver une alternative", assure le chercheur qui affirme manger régulièrement des insectes en famille.
Selon l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la planète comptera 9 milliards d'habitants en 2050 alors que la superficie des terres agricoles a déjà commencé à diminuer.
Les insectes sont riches en protéines, pauvres en graisse et avec dix kilos de végétaux, on produit six à huit kilos d'insectes, contre un kilo de viande seulement.
Abondants, ils rejettent peu de gaz à effet de serre et de lisier, et ne transmettent pas de maladies à l'humain qui les consomme.
"La question à se poser devrait vraiment être : pourquoi ne pas manger d'insectes?", estime Marcel Dicke en citant une étude selon laquelle chacun mange, à son insu, en moyenne 500 grammes d'insectes par an, dissimulés dans de la confiture de framboises ou du pain par exemple.
Environ 500 variétés d'insectes sont consommées au Mexique, 250 en Afrique et 180 en Chine, où ils sont souvent considérés comme des mets très délicats, souligne Arnold van Huis l'entomologiste.
Installé à Deurne (sud-est des Pays-Bas), Roland van de Ven produit plus d'1,2 tonne de vers de farine par semaine, destinés à des zoos et des animaleries mais pas seulement : 1 à 2% d'entre eux sont réservés à la consommation humaine.
La demande augmente, souligne-t-il en passant la main dans les vers qui grouillent dans l'une des innombrables caisses en plastique empilées jusqu'au plafond du hangar. Il en a vendu 900 kilos en 2010, contre 300 kilos en 2008, via un site internet et un grossiste du secteur de la restauration.
"Lorsque vous voyez un insecte, il y a un blocage. C'est différent si les insectes sont transformés et deviennent invisibles dans les aliments", assure Roland van de Ven.
AFP. 20/01/11
Commentaires
La future nourriture pour les Goyims, un bétail humain en somme,pendant que les maitres du monde s'empiffreront dans les délicatesses.
Dieu nous a donné de quoi nous nourrir dignement, rejetons avec colère et mépris ces insanités.
Que de coups de pieds au Q qui se perdent.
Un pas de plus vers l’africanisation de l’Europe. Bientôt il faudra que les Européens de souche apprennent à vivre dans des cases, à faire à manger dans les lieux d’aisance, à remplacer la réflexion pas des palabres, etc, etc….
Ce goût de "noisette d'insecte" me dégoûte!
Les Mexicains sont eux aussi friands d'insectes, selon cet article!
Quant aux cafards en vinaigrette, je les laisse à d'autres, plus courageux que moi!
Les cafards ne sont bons qu'à la sauce Baygon!
On "en" mangera, à la fin!
@ turigol: et le porc serait un animal "impur"!
Je me demande si manger des insectes et des larves, est permis par le talmud et par le coran?
obligé d'en arriver là avec une population mondiale en explosion exponentielle.
politique de l'enfant unique en chine jamais suivie (ils sont passés de 500 millions a 1 milliard et demie) simple propagande a estination de l'etranger.
et quand a la france rappellons que les chiffrs sont faux: il n'y a pas 65 millions d'habitants mais plus vraisemblablement 85 millions. voila ce qui arrive quand on paye les gens a faire des gosses...
pour s'en convaincre il suffit de faire le recoupement avec le taux d'urbanisation actuel et au nombre de logements construits depuis le début des annnées 80 ou il y avait 60 millions d'habitants.
avec ces conurbations de villes gigantesques qui sont des deserts de beton et de bitume, il va etre difficile de nourrir tout le monde avec le même regime alimentaire que dans les années 50.
voir l'exemple du japon et de la corée qui ne produiise pratiquement pas de viande bovine et importent pratiquement touts leurs produits allimentaires. exeptés la poiscaille (d'ailleurs il viennent jusqu'au large de l'afrique piller les fonds marins avec leurs navires usines)
La photo ne donne pas très envie je dois dire. Surement encore le cap psychologique à dépasser. Perso je pense qu'un cricket seché passe mieux que la tartelette au ver présentée, il va falloir un certains cheminement mental avant d'être à 100% entomophage ;)