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Le violeur d'adolescentes avait été libéré avec l'aval des psychiatres

Le violeur présumé de deux adolescentes arrêté cette semaine par la police judiciaire des Hauts-de-Seine avait quitté librement il y a un an l’hôpital psychiatrique, où il avait été interné d’office après une tentative de viol en 2008. Cette décision, prise à l’époque par le préfet du département et qui reposait sur une série d’avis médicaux favorables, heurte les enquêteurs chargés des deux dernières agressions imputées à Yassine N.

 

« Il y a deux victimes de trop », déplore l’un d’eux.

Le suspect, âgé de 24 ans, avait passé onze mois en détention provisoire dans le cadre de l’enquête sur cette tentative de viol de 2008 avant de bénéficier d’un non-lieu. Deux experts psychiatres avaient ainsi conclu à « l’abolition de son discernement » en raison de désordres psychiatriques sévères. Le juge d’instruction de Nanterre l’avait déclaré pénalement irresponsable de cette agression commise à Colombes le 29 décembre 2008. Ce jour-là, il suit une mère de famille jusqu’à son pavillon. Il force la porte, saisit sa victime à la gorge et la plaque sur une table. Mais l’enfant de cette femme assiste à la scène et file chercher du secours au café voisin. Yassine est immédiatement arrêté. D’emblée, les enquêteurs le perçoivent comme « un prédateur ». Mis en examen, le suspect est placé en détention provisoire jusqu’au 8 décembre 2009, date du non-lieu. Pour la justice, l’affaire est close. Mais le préfet des Hauts-de-Seine prend le relais et ordonne l’hospitalisation d’office du jeune homme.


Trois avis médicaux

Dès sa sortie de prison, il est escorté dans le service psychiatrique de Louis-Mourier, à Colombes. Moins d’un mois plus tard, le 4 janvier 2010, un médecin qui en a la charge informe le préfet que le patient « va mieux ». L’évolution « favorable » de son état de santé permet « d’ordonner sa sortie ». Prudent, le préfet sollicite deux autres avis médicaux. « Il nous fallait savoir si cet homme était dangereux ou non », précise-t-on à la préfecture des Hauts-de-Seine. Les deux nouveaux experts posent le même diagnostic : le patient est « stabilisé » et « ne présente plus de trouble psychiatrique ». Le 24 février 2010, l’hospitalisation d’office est donc levée. Yassine est libre. Il a été réincarcéré jeudi soir après sa mise en examen pour les viols de deux jeunes filles de 16 ans, agressées alors qu’elles rentraient à leur domicile à Courbevoie et Colombes les 17 et 20 janvier. Le suspect a été confondu par ses empreintes génétiques. Il fera prochainement l’objet de nouvelles expertises psychiatriques.

Le Parisien - 29/01/11

 

Commentaires

  • les victimes n,ont plus qu,à remercier les pschy sur leurs compétences !!
    malheureusement , ce n,est pas la premiére fois et pas la derniére que ce genre de saloperie se commet , à cause de ces pschy qui n,émettent que des avis favorables pour des détraqués qui devraient d,ailleurs finir sous le couperet national!!
    salutations.

  • «Il fera prochainement l’objet de nouvelles expertises psychiatriques» : et donc, il sera très prochainement libéré ! Et, peut-être même, que les deux adolescentes violées seront condamnées pour racisme ou quelque chose de ce genre. C’est ça, la justice française d'aujourd'hui.

  • Oui, il sera bientôt libéré puisque c'est un malade mental!
    Violer deux jeunes filles de 16 ans, normal vu son cas! Il lui reste donc "78 vierges" à trouver (dans le RER, métro, pavillons, escaliers, caves...) !

  • C'est incroyables le nombre de diversitaires déclarés irresponsables, ces temps ci !
    Tous ces psychos tordus gauchiasses le font exprès, vraiment !

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