Robert Faurisson
(Cliquez sur la photo)
"C'était une excellente soirée. C'était très drôle. Les gens ont ri." C'est ainsi que Dieudonné s'est défendu jeudi devant la cour d'appel de Paris qui le juge pour des propos tenus lors d'un spectacle où il avait convié sur scène le négationniste Robert Faurisson.
Dieudonné M'Bala M'Bala est jugé pour avoir fait remettre à Robert Faurisson, par quelqu'un déguisé en déporté juif, un "prix de l'infréquentabilité", le 26 décembre 2008 sur la scène du Zénith de Paris, lors d'une représentation de son spectacle "J'ai fait le con".
La présence de l'ancien universitaire lyonnais avait suscité un tollé politique et associatif en France.
En première instance, Dieudonné s'est vu condamné à 10.000 euros d'amende pour "injures" à caractère raciste. Il avait immédiatement fait appel.
"C'est la première fois qu'un artiste se retrouve devant une cour d'appel pour demander: "Est-ce que j'ai le droit de faire rire mon public?", a regretté l'homme de spectacle, en se retranchant derrière le droit à l'humour et la liberté d'expression.
Le représentant de SOS Racisme Dominique Sopo a raillé "une défense assez peu courageuse". "Le fait qu'il se réfugie derrière son statut d'artiste pour justifier qu'il doit bénéficier d'une liberté d'expression extrême est une supercherie", a-t-il indiqué à l'AFP en marge de l'audience.
"Il se revendique faussement de la qualité d'humoriste", a appuyé Me Sabrina Goldman, qui défend la Licra, également partie civile. "Ce n'est plus un humoriste. Désormais, il porte un discours politique."
Dieudonné s'est également plaint devant la cour d'appel d'être victime de l'acharnement des associations antiracistes. Une douzaine de parties civiles poursuivent l'humoriste dans une affaire initiée par le ministère public.
Délibéré le 17 mars.
AFP. 03/02/11
Commentaires
"Le fait qu'il se réfugie derrière son statut d'artiste pour justifier qu'il doit bénéficier d'une liberté d'expression extrême est une supercherie"
Il est sûr que , contrairement à un violeur pédophile , après administration de drogue à sa victime, Dieudonné ne bénéficiera pas de "c'est épouvantable " du ministre de la " culture".
C’est tout simplement de la censure. Après on peut donner des leçons à la Tunisie ou à l’Egypte ! Quoique, finalement les seules leçons qu’on a essayé de leur donner portaient sur la meilleure façon de faire taire le peuple. On en revient toujours aux mêmes fondamentaux : interdire de parole ceux qui ne pensent pas comme eux !
Mais bravo à Dieudonné et Faurisson, qui nous donnnent une grande leçon de courage.
Dieudonné donnera un récital en Suisse à Nyon plus précisément. Les canaris et leurs associés verdâtres ayant perdu devant la plus autorité judiciaire, le Tribunal fédéral, il peut librement se produire en Suisse pour le plus grand plaisir de ces très nombreux amis qui se feront un plaisir de mettre à mal ses détracteurs habituels.
cet humoriste , a pour la pensée unique dépassé la ligne autorisée, donc évidemment condamné!!
ce n,est pas le guignol jamel d , qui franchirait le pas !!
salutations.
Au passant ordinaire: je m'en réjouis pour lui, vive la Suisse!
Comprenez qu'en France, nous sommes en démoncratie, et comme dans toute démoncratie, il est ignoble de ne pas pratiquer la religion de la shouniah, de plus n'est-ce pas le Bernheim qui a déclaré : "c'est un nègre !".
A-t-il été condamné, le Bernheim ?