(Cliquez sur la photo)
Deux garçons et une fille. Elian, « l’aîné », Léonore, « la fille » et Alexis, « le petit dernier » comme les décrit avec amour Catherine, la maman. Une jeune maman de triplés un peu particulière puisque, à 52 ans, elle est déjà la mamie de trois petits-enfants issus de ses deux grands fils de 27 et 30 ans.
La belle histoire de Catherine et de Michel se concrétise en 2006 par un mariage. Elle a alors 47 ans, lui 46. « J’avais vraiment le désir d’avoir un enfant avec mon mari. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y en ait trois. Mais c’est ainsi. Et ces enfants sont un trésor, un cadeau de la vie. » Catherine, un peu agacée par l’intérêt que suscite son histoire, ne semble pas tellement consciente du caractère hors norme de sa grossesse tardive. « Je suis une Africaine et chez nous on fait des enfants tant qu’on arrive encore à en faire. Ça n’a rien d’exceptionnel. » Michel, son homme, acquiesce : « La mentalité des Africaines n’a rien à voir. Chez elle, c’est naturel d’avoir des enfants même tard et elles sont beaucoup plus fertiles. Et puis, le père de ma femme était un triplé… »
Des nourrissons en pleine santé
A plus de 50 ans, Catherine a-t-elle bénéficié d’un coup de pouce médical pour tomber enceinte ? « Ce sont nos bébés à nous, c’est tout », répond Michel. « C’est notre vie privée », ajoute Catherine. Ces dernières années, avec les spectaculaires progrès de la fécondation in vitro, de plus en plus de femmes en âge d’être grand-mères sont devenues mères. En France, le recours à la procréation médicalement assistée (PMA) n’est guère possible après la quarantaine. Mais d’autres pays comme l’Espagne acceptent d’aider des femmes bien plus âgées à accéder à la maternité. Statistiquement, les chances de tomber enceinte spontanément à plus de 50 ans sont excessivement faibles. Comme elles sont faibles, aussi, avec la PMA. Il reste que les bébés de Catherine sont là, et bien là. Des nourrissons en pleine santé. Le professeur Christophe Vayssière, le gynécologue-obstétricien du CHU de Toulouse qui a suivi la grossesse de Catherine à partir du quatrième mois, précise tout de même qu’« une grossesse à plus de 50 ans est à très haut risque, pour la mère et le ou les enfants. Hypertension artérielle, mort fœtale in utero, hémorragies : les risques de complications sont très hauts. Ma patiente a eu de la chance, mais ça aurait pu déraper ».
En attendant, à Limogne-en-Quercy, Catherine et Michel voient la vie en rose, et en triple. « La joie nous dépasse », résume Catherine, qui sait mieux que personne que le bonheur est dans le pré.
Le Parisien - 05/02/11
Commentaires
Mais que la mère-veille ? Elle ne s’occupe plus de l’IVG ?
Pffffffff ! même les paysans sont adeptes du bariolage !
Qu'est-ce que c'est qu'un "père triplé" ???
Chère tania: trois enfants d'un coup, à 52 ans faut être du Togo!
Sa grand'mère africaine avait eu des triplés, dont son père.
Il y des familles à jumeaux en France.
un agriculteur qui lutte contre la désertification des campagnes !!
il est vrai que pour ces agriculteurs , à notre époque , le fait de trouver une femme , n,est pas trés facile, beaucoup de jeunes femmes trouvent rebutant le travail dans une exploitation , et surtout aussi de vivre à la campagne!!
salutations.
@ parvus: les jeunes paysannes préfèrent devenir secrétaire ou coiffeuse à la ville! On peut les comprendre...
Mais la campagne a horreur du vide!