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Bientôt un lieu "Bouazizi" à Paris... A quand une place Jan Palach?

Le Conseil de Paris a voté aujourd'hui à l'unanimité l'attribution à un lieu parisien du nom de "Mohamed Bouazizi", en hommage au jeune Tunisien dont l'immolation a déclenché la vague de manifestations qui a abouti à la chute du régime Ben Ali.

"Ce sera particulièrement apprécié par les Tunisiens, je vous en remercie très chaleureusement", s'est réjoui le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, très proche de ce pays du Maghreb où il est né.

Fait rare, tous les élus ont approuvé, comme le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur Pierre Lellouche (UMP) qui est aussi conseiller de Paris. "L'analyse politique est juste, les Tunisiens vivent une transition, et au lieu de se déchirer entre nous, c'est bien d'envoyer un message et de ne pas polluer les débats par la polémique au gouvernement", a dit à la presse M. Lellouche après le vote. Egalement né en Tunisie, il s'est dit "complice avec le maire" sur ce sujet.

Selon M. Delanoë, "c'est déjà apprécié en Tunisie, c'est ressenti comme un vrai moment de fraternité du peuple de Paris pour le peuple tunisien. Il faut aller vite pour trouver une rue ou une place à Paris!".

Mort des suites de ses blessures le 4 janvier, Mohamed Bouazizi est, selon M. Delanoë, une "figure emblématique qui, par son acte de résistance, symbolise le combat des Tunisiens pour la démocratie, la justice et la liberté".

Le Figaro - 08/02/11 

JAN PALACH

Jan Palach, né le 11 août 1948 et mort le 19 janvier 1969, est un étudiant tchécoslovaque en philosophie qui s'est immolé par le feu sur la place Venceslas à Prague le 16 janvier 1969 pour protester contre l'invasion de son pays par l'Union soviétique en août 1968[1]. Cette dernière avait pour but d'écraser les réformes d'Alexander Dubček.

Étudiant à l'École supérieure d'économie de Prague puis à l'Université Charles, il est mort trois jours après son geste, des suites de ses brûlures extrêmement importantes[1]. Jan Zajíc et Evžen Plocek, deux autres jeunes tchèques, suivirent l'exemple de Jan Palach respectivement le 25 février[1] et le 9 avril de la même année.

En janvier 1989, le 20e anniversaire de la mort de Jan Palach provoque une semaine d'importantes manifestations contre le régime communiste[1], appelée « Semaine de Palach ». Le 16 février 1989, l'auteur dramatique Václav Havel, un des dirigeants du mouvement de la Charte 77, est arrêté par la police de la dictature communiste pour avoir voulu déposer une gerbe de fleurs à la mémoire de Jan Palach. Le 20 février suivant il est condamné pour ce geste à neuf mois de prison ferme et le 22 février, sept autres opposants sont aussi condamnés. Quelques mois plus tard, la dictature s'effondre à la suite de la Révolution de velours.

L'astronome Luboš Kohoutek a nommé un astéroïde en hommage à Palach le 22 août 1969 ((1834) Palach).

Le jour de l’anniversaire de son geste, le mémorial qui lui est désormais consacré devant la statue de saint Venceslas est couvert de fleurs.

Une gare d'autobus dans la ville de Curepipe à l'île Maurice porte son nom. (Wikipedia)

Commentaires

  • Un lieu « Bouazizi » ? Il y a « Boua » en trop, n’est-ce pas, monsieur le maire de Paris ?

  • Cher abad, quand on pense qu'il n'y a pas une rue, pas une place à Paris qui porte le nom de Jan Palach!
    Il est vrai que Jan Palach s'est immolé pour protester contre l'abominable régime soviétique, contre le Parti communiste aux 100 millions de morts!

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