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Nouvelle polémique sur la passé judiciaire de Tony Meilhon

Hier après-midi, alors que la mobilisation des magistrats face aux attaques de prenait de l’ampleur, Me Olivier Metzner, l’avocat des parents biologiques de Laëtitia, tout juste entré dans le dossier, a ravivé la polémique en déclarant qu’un « mandat d’arrêt avait été émis en décembre » contre le meurtrier présumé de la jeune fille.

Des propos démentis par le procureur de Nantes (Loire-Atlantique) une heure plus tard. En réalité, cette déclaration de l’avocat proviendrait d’un procès-verbal de gendarmerie versé au dossier et lui-même erroné. Daté du 19 janvier 2011, ce PV évoque un « mandat d’arrêt » au lieu d’un « mandat de recherche », seule réalité de la procédure.

 Un mandat de recherche émis dès le 16 décembre

 

Le 10 décembre dernier, la mère de Tony Meilhon reçoit un coup de téléphone de sa fille qui lui signale qu’elle a vu circuler le jeune homme dans Couëron (Loire-Atlantique) au volant d’une Peugeot 106 blanche. Inquiète depuis longtemps devant le comportement de plus en plus incontrôlable de son fils, la mère alerte les gendarmes qui décident de se déplacer. En chemin, ils croisent l’intéressé au volant d’une Peugeot 106 blanche. Pour des « raisons techniques », ils ne peuvent pas vérifier instantanément l’immatriculation du véhicule. Ce n’est que de retour à la brigade qu’ils font le rapprochement avec une plainte déposée dans leurs murs le 4 novembre concernant le vol d’une voiture identique.

Les gendarmes se rendent alors chez Cédric B., un ami chez qui Tony se serait trouvé avec sa voiture. Mais arrivés sur place, la Peugeot et Meilhon ne sont plus là. Afin de poursuivre leur enquête, les gendarmes rédigent un procès-verbal de « recel de vol » et alertent par mail le parquet de Nantes. Le 13 décembre, les gendarmes inscrivent Tony Meilhon sur le fichier des personnes recherchées et le 16 décembre le parquet leur renvoie un mandat de recherche dûment signé.

Des investigations sommaires

Dès le 16 décembre, en théorie, les gendarmes de la brigade de Couëron ont donc toutes les cartes en main pour aller interpeller Tony Meilhon dans l’affaire du vol et du recel de la Peugeot 106. D’autant qu’à l’époque, le jeune homme est visé par d’autres plaintes pour avoir découpé des arbres chez sa belle-sœur et tué, toujours chez elle, des lapins nains. Mais entre le 16 décembre et le 20 janvier, date de l’arrestation de Meilhon dans l’enquête sur la disparition de Laëtitia, il ne se passe rien de concret dans les recherches. « Sans doute ne faisait-il pas l’objet à l’époque d’une attention particulière nécessitant des recherches approfondies le concernant », relève pudiquement une source judiciaire. Apparemment, l’enquête menée la semaine dernière par l’inspection générale de la gendarmerie sur place n’aurait pas relevé de fautes majeures.

Un homme signalé, mais pas recherché...

En plus du mandat de recherche émis le 13 décembre, Meilhon est aussi visé par une plainte pour « menaces » et « agression sexuelle » déposée au commissariat de Nantes par son ex-petite amie, cette fois-ci le 26 décembre. Inscrit dans la foulée à ce titre au fichier des personnes recherchées (FPR), il l’est de nouveau le 4 janvier pour le non-respect de ses obligations en tant que délinquant sexuel fiché.

 A partir du 6 janvier, Tony Meilhon est recherché « à triple titre » par des policiers et des gendarmes. « En théorie seulement, nuance une source judiciaire. A l’époque il n’est pas l’homme qu’on décrit aujourd’hui. En pratique, il s’agissait plutôt d’un signalement. Pas d’une traque comme celle qu’on peut mener contre un criminel dangereux. »

Le Parisien - 08/02/11

 

 

Commentaires

  • ‘mandat d’arrêt’, ‘mandat de recherche’, ‘personne recherchée’, 'signalement’ : on est très pointilleux quand il s’agit de poursuivre des criminels multirécidivistes, alors qu’on l’est beaucoup moins quand il s’agit d’incarcérer d’innocentes victimes que l’on jette en prison sans autres formes de procès !

  • Vincent Raynouard, lui, ils l'ont trouvé, jugé et condamné lourdement très vite et pour un "délit d'opinion", comme d'autres en Europe.
    Ils se donnent les moyens pour les cas qu'ils veulent bien traiter, idéologie oblige !
    Mais les parasites diversifiés et les dégénérés, ils n'y touchent pas - curieux non ?
    Sans doute sont-ils utiles à leurs plans.

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