EPERNAY (Marne). Les policiers ont interpellé, lundi, trois mineurs qui avaient fugué le 3 février d'un foyer sparnacien. Tous placés en garde à vue, deux d'entre eux étaient surtout soupçonnés d'avoir commis au cours de cette même journée, une tentative d'extorsion dans les rues d'Epernay ainsi qu'un vol particulièrement violent perpétré en plein centre-ville sur une personne âgée.
Les faits avaient débuté jeudi dernier aux alentours de 17 h 30, rue Godart-Roger, lorsque deux individus d'origine africaine avaient tenté de se faire remettre sous la menace, une sacoche au préjudice d'un passant âgé d'une cinquantaine d'années.
Coup de pied au visage.
Mais face à la résistance dont avait fait preuve leur victime, ils avaient finalement pris la fuite en direction du centre-ville.
Cependant, moins d'une heure plus tard, peu avant 18 h 45, les deux comparses avaient alors jeté leur dévolu sur une nouvelle proie, en l'occurrence une dame d'une soixantaine d'années, croisée rue Galice, à laquelle l'un d'eux avait, en l'occurrence, tenté d'arracher le sac à main, la faisant chuter sur la voie publique.
Mais pas seulement : refusant de lâcher son sac, la malheureuse avait ensuite été traînée au sol sur plusieurs mètres avant de recevoir un violent coup de pied en plein visage. Les auteurs avaient ainsi pu prendre la tangente en possession de leur butin. Très vite, les policiers n'avaient pas manqué de faire le rapprochement avec les trois mineurs qui avaient fugué quelques heures plus tôt de leur foyer éducatif.
Les faits niés
Ce qui s'était avéré payant : l'un d'eux avait en effet été reconnu formellement par les deux victimes sur la base de photographies. Restait donc aux policiers à identifier son complice impliqué dans la tentative d'extorsion et dans le vol avec violence.
Au cours de leur garde à vue, lundi, les trois suspects ont cependant nié unanimement les faits qui leur étaient reprochés et ce en dépit du sac à main volé rue Galice, retrouvé, dissimulé, au sein du foyer. En particulier le principal protagoniste, âgé de 17 ans, qui, bien que reconnu une nouvelle fois sur tapissage, n'a cessé de camper sur ses positions.
Multirécidiviste, il n'a pas échappé, néanmoins, aux poursuites. Celui-ci a en effet été déféré, mardi, au parquet des mineurs de Bobigny (Seine-Saint-Denis), à l'origine de son placement judiciaire, avant d'être écroué à la maison d'arrêt de Villepinte pour y purger une peine de trois mois d'emprisonnement liée à un précédent jugement. En attendant, bien sûr, d'être fixé sur son sort quant aux faits commis ce 3 février à Epernay.
F.B.
L'Union - L'Ardennais - 10/02/11
Commentaires
Et pendant ce temps là, ....on voit des hommes dits de la sécurité ,se planquer au bord des routes avec des radars pour verbaliser pour peu de chose. C'est aussi une forme de vol, du rackett des citoyens déjà bien assez emm... s par l'insécurité.
Des saloperies d'origine africaine agissent en toute impunité, la preuve, ils sont presque toujours connus de la police, alors que font-ils chez nous, ceux qui devraient assurés notre sécurité sont de plus en plus aux abonnés absents : "attendez d'être attaqués pour nous appeler ".
Nous voulons être libres et nous défendre nous-mêmes contre ces saletés importées.
Raspail et Galinier, deux modèles qui se complètent.
Comme toujours, ces voyous, malgré leurs graves méfaits sont laissés libres et peuvent ainsi continuer à les perpétrer ! Nous vivons sous le régime de l’inversion des valeurs !
Cher abad, ou de l'inversion des voleurs!