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Il faisait chanter Julie Depardieu avec une sex-tape

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Un Haïtien de 34 ans a été mis en examen, mardi à Versailles (Yvelines), pour « tentative de chantage ». La justice lui reproche d’avoir, en septembre dernier, fait chanter l’actrice en exigeant une forte somme d’argent contre une vidéo compromettante. L’affaire commence dans la nuit du 14 au 15 août 2010 lorsque l’actrice de 37 ans passe une soirée à Paris, qui se termine dans son appartement, rue Saint-Honoré, avec un homme.

«Le lendemain matin, elle ne se souvient plus de ce qui s’est passé la veille et l’homme a disparu », précise une source proche de l’affaire. Quelques jours plus tard, il la rappelle et lui dit : « J’ai filmé nos ébats et si tu ne veux pas que je file la vidéo aux journaux people, il faut me donner 130 000 €.»

Le maître chanteur avait fini par abandonner

L’actrice contacte son avocat qui dépose une plainte au parquet de Versailles. Celui-ci saisit la brigade criminelle de la police judiciaire. Le maître chanteur fait parvenir à la victime un CD sur lequel il a copié la vidéo pour qu’elle puisse se rendre compte de la réalité de ses dires. « Le document est de piètre qualité mais l’actrice y est filmée en très mauvaise posture », souligne une autre source. Durant quinze jours, les appels se succèdent et des rendez-vous sont donnés.

Au mois de septembre, la police judiciaire met en place un dispositif de surveillance près de la grande bibliothèque François-Mitterrand, au métro Quai-de-la-Gare, et place Danton à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Mais le maître chanteur ne va pas aller jusqu’au bout de son projet. Il la rappelle en lui disant qu’il « laisse tomber parce qu’il y a trop de poulets ».

Après une enquête minutieuse de la PJ sur les téléphones portables, le jeune homme est interpellé lundi à son domicile de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne). La perquisition a permis de saisir l’ordinateur sur lequel se trouvait la vidéo et des puces téléphoniques utilisées lors du chantage. Au cours de sa garde à vue, le suspect a nié les faits et désigné un autre homme qu’il accuse à sa place. « C’est sans doute le fruit de son imagination », avance une autre source. A l’issue de sa présentation devant le juge, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Le Parisien - 09/02/11

Commentaires

  • Merci, chère Gaëlle, pour cette bonne histoire, qui m’a bien fait rire !

  • Quelle cochonne!

  • Le pauvre garçon avait donc bu de l'encre...
    Seigneur qu'elle est laide !

  • Elle me dégoûte! C'est une grosse paysanne lubrique!

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