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Le calvaire de Louis, 8 ans, à l'école primaire de son village

VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/violences-a-l-ecole-l-etat-condamne-2169638/

L'Etat a été condamné pour n’avoir pas porté secours à Louis, souffre-douleur de ses camarades.

Des coups, des injures. Pendant toute son année de CM1, Louis, 8 ans, a subi les violences et les humiliations de quatre de ses camarades. Après deux ans de combat de ses parents, le tribunal de grande instance de Montpellier a condamné l’Etat à verser 3.000 euros de dommages-intérêts pour le préjudice physique et psychologique et 800 euros au titre des frais de justice au petit garçon aujourd’hui âgé de 11 ans. La justice estime qu’il y a bel et bien eu défaut de surveillance.

Tous les jours, à l’école de Beaulieu dans l’Hérault, Louis est victime de brimades de la part de quatre de ses camarades. Après des mois de silence, le petit garçon décide finalement de se confier à ses parents.

Sophie et Jean-Michel Barthez alertent aussitôt le corps enseignant. En vain. La famille se heurte à un véritable mur.

 "La directrice de l’école m’a bien dit clairement: ‘je vous demande de vous taire pour l’harmonie du village’. Nous, pour la reconstruction de notre fils, on s’est dit que nous irions jusqu’au bout", explique la mère de Louis.

Louis est traumatisé

Mais la maman ne s’avoue pas vaincue. Son petit garçon est traumatisé. Elle le change d’école, porte plainte et prend un avocat. Deux ans de combat qui viennent donc de s’achever sur une victoire.

"Il faut voir aussi les conséquences que ça a sur un enfant. Il voulait se mutiler tellement il avait mal. Il voulait s’enfoncer des couteaux dans la gorge. On a vécu deux ans de calvaire", raconte Sophie. "Maintenant, on est vraiment contents pour lui. Il se considère comme une victime. Il n’était pas reconnu et c’était très difficile pour lui. On lui a fait lire le jugement. Il a bien lu le nom de ses bourreaux et que la directrice était coupable de ne pas avoir surveillé".

Aujourd’hui, Louis va bien. Ses parents espèrent que son histoire marquera le corps enseignant.

Info-France - 17/02/11

Commentaires

  • On reconnait là l'école républicaine et son éternel principe :" Pas de vague".
    Cette directrice aurait-elle toléré que son fils soit traité aussi ignoblement ? Les quatre petits salauds , ont-ils été inquiétés ? Autrefois il y avait pour ce genre de voyous , des maisons de correction très efficaces. Quatre contre un, bel exemple de lâcheté.
    Une valeur républicaine de plus.

  • A 8 ans en CM1 : un an d’avance ! Voilà comment l’état maltraite les meilleurs de nos enfants ! Ah, évidemment, le gouvernement n’a de soins et de prévenance que pour les pires voyous, qu’il a rebaptisés « boursiers » ! Au passage soulignons ce que cette appellation a d’injurieux pour les vrais boursiers qui, généralement font des études très honorables, et que les ministres ravalent au rang de petits gangsters de quartiers !

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