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Quick d'Avignon: Benjamin est bien mort d'une intoxication alimentaire

Une information judiciaire a été ouverte contre X vendredi pour homicide involontaire, après le décès fulgurant le 22 janvier de Benjamin, un adolescent de 14 ans. La veille, il avait dîné avec son père dans un restaurant Quick d'Avignon (Vaucluse).

 Des examens ont révélé la présence de staphylocoques dorés dans le système digestif de la victime. Quick admet un possible «dysfonctionnement local».

Les analyses ont formellement prouvé le lien entre la nourriture consommée dans ce fast-food et la mort du jeune homme. «La synthèse des rapports médico-légaux permet de conclure que Benjamin Orset est décédé d'une toxi-infection alimentaire, liée à l'absorption d'un repas pris quelques heures avant sa mort, soit la veille au soir le 21 janvier, au restaurant Quick Cap Sud à Avignon», a déclaré le procureur de la République de la ville, Catherine Champrenault. «Cette analyse résulte d'abord de l'exclusion de toutes les autres hypothèses étudiées par le juge d'instruction, repas pris à la maison, élevage d'animaux par la famille, déjeuner à la cantine scolaire», a-t-elle ajouté.

Des bactéries retrouvées sur des employés et sur le sol

Les expertises mettent en évidence, selon la magistrate,  «la présence de staphylocoques dorés dans le liquide gastrique» de la victime et «sur cinq employés sur les huit salariés ayant travaillé le 21 janvier 2011 dans l'établissement, ainsi que sur le sol carrelé du stand d'emballage des denrées alimentaires». L'information judiciaire a été ouverte pour homicide involontaire «par violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de sécurité ou de prudence, prévue par la loi ou le règlement».


La préfecture du Vaucluse avait fermé le restaurant le 22 janvier après la mort de l'adolescent. Sa réouverture avait été autorisée la semaine dernière, mais il a fermé à nouveau ses portes, officiellement pour des raisons techniques, alors que le groupe Quick est en conflit avec le franchisé.

Pour la chaîne de restauration rapide insiste, il ne s'agit pas, selon elle, d'une «défaillance des produits fournis par Quick». «Seule une défaillance au niveau local a pu provoquer cette situation dramatique», affirme Jacques-Edouard Charret, le président du groupe Quick, dans une vidéo diffusée après l'annonce du procureur.

Le groupe s'est engagé à «renforcer ses contrôles et les mesures d’hygiène, d’ores et déjà au-delà des normes légales en vigueur», poursuit le dirigeant. Les détails de ces actions seront communiqués dans quelques jours.

Le Parisien- 18/02/11

Commentaires

  • L'enseigne fast food QUICK devrait être rebaptisée "COUIC" pour mieux informer le consommateur. Je préfère le "à l'ail" au halal avec la souffrance animal de QUICK.
    Trop facile de se dédouaner en prétextant qu’il s’agit d’un franchisé. Le reste est du ressort du montage financier qui ne regarde pas le consommateur qui ne connaît que l'enseigne... En attendant un ado est mort. Lamentable.

  • @ DUBOIS: tout à fait d'accord avec votre commentaire.

    Mais qui travaillaient dans cette cuisine, 5 employés sur 8 porteurs de furoncles ou de panaris au doigt? C'est effarant.

    Pauvre Benjamin Orset, pauvre famille! - Pour moi c'est un crime, et je me fiche bien des montages financiers de Quick. Ce gosse est mort à 14 ans pour un sandwich!
    Il faut qu'il y ait un procès, que la justice condamne les coupables, car il y a eu des négligences mortelles. Ces gens-là sont des chauffards de la restauration! Ni plus ni moins!

  • A Dubois et Gaëlle : bien d’accord avec vous ; les responsables de Quick, qu’on devrait appeler « couic », sont bien des chauffards de la restauration !

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