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Divorces: 63% des enfants en souffrent énormément

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04/02/11

 PARIS (NOVOpress) – Alors que 160 000 divorces sont prononcés en France chaque année et qu’un mariage sur deux finit par une séparation, un sondage vient mettre à mal la vulgate progressiste qui tend à banaliser cet événement et qui avance même l’image idyllique de « divorces heureux », « épanouissants » pour les divers protagonistes.

En effet, 63% des enfants de divorcés interrogés affirment avoir énormément soufferts de cet état de fait, voyant le divorce de leurs parents comme un « séisme », et un « drame ».
Par ailleurs, 88% estiment que cette séparation a eu des effets à long terme sur leur personnalité, 56 % sur leurs études, et 41 % sur leur vie professionnelle. 48 % d’entre eux affirment qu’elle a perturbé leur vie amoureuse.

Difficultés affectives, scolaires, perte de repères, éloignement de l’un des parents… les raisons évoqués par les sondés sont nombreuses et douloureuses, bien loin des discours « officiels » vantant la « liberté » des couples modernes et conspuant le « carcan » de la famille traditionnelle.

Commentaires

  • Mais non ! puisque les psychologues affirment que non seulement la famille est une aberration, mais que c'est aussi une chance pour l'épanouissement de tous ! Le libéralisme et le mouvement libertaire se sont retrouvés pour vanter la griserie des lendemains qui déjantent, lesquels se sont transformés en griserie universelle, où la souffrance, la solitude, l'ennui et la haine universelle règnent comme un ciel lourd. Cette société de déresponsabilisation, où les individus flottent come des bulles de savon, est la plus grande escroquie des deux mille dernières années. On vous SOMME d'être heureux en laissant vaquer nombril, sexe, cerveau, libido, morale, et tout ce que vous voulez qui suggèrerait un minimum de contrainte pour que la société soit fiable, et on récolte le dérèglement, la violence et le mépris. Jamais il n'y a eu autant de neuroleptiques d'ingurgités, de personnes emmurées dans les murs esseulés de leurs appartements, de drogue et d'alcoolisme. C'est le prix à payer pour la fausse liberté, qui alimente les porte monnaie des avocats, psychiatres, de tous ces spécialistes qui ont intérêt à la douleur humaine. Les enfants ne parlent pas. Ils trinquent pour la connerie de leurs parents. Car une famille, ce n'est pas un échange sexuel recommencé dans l'ivresse comme l'Eternel retour, mais un projet collectif, un monument à construire, qui a vocation de transcender le temps. Un couple, ce n'est pas l'éclatement d'un orgasme, mais un long devoir à assumer, comme le bâti d'une Nation. Les enfants ne sont pas de petits chats qu'on adopte pour les abandonner sur la bande d'arrêt d'urgence des caprices post-modernes.

  • @ Claude Bourrinet: merci votre commentaire qui est très beau, bien écrit, et qui dit pleinement la vérité sur notre triste époque.
    L'équilibre et le bonheur des enfants reposent sur l'amour que se portent leurs parents. Si leurs parents ne s'aiment plus et divorcent, l'univers des enfants s'écroule en silence. Et pour longtemps. Leur confiance dans la vie est brisée. On ne recolle pas les morceaux d'enfance brisée.
    L'Eglise interdit le divorce et elle a raison.

  • Là encore, volonté de décomposer, détruire, substituer à un ordre naturel un chaos habilement orchestré par ces charlatans du "bonheur" jetable.
    C'est aussi une des conséquences de la loi Veil ...
    ON fait croire aux femmes qu'elles ont DROIT à mille "amours" !

    Ce qui est passablement troublant, c'est qu'à chaque nouvelle conquête, ces couples éphémères couronnent souvent leur rencontre par le fameux "désir d'enfant" !
    Et après, ON nous montre les "nouveaux pauvres" dont la majorité se trouve chez des "femmes seules AVEC enfants".

    Mais, où sont passés les pères successifs ?

    Gaëlle, comme vous avez raison de dire la souffrance des enfants déchirés par la séparation de leurs parents ET affublés de beaux-pères et belles-mères, des moitiés de fratries de tous horizons...

    Quant à l'Eglise, elle devient bien complice de cette situation en facilitant les fameuses "nullités" de mariage, n'ayant pas encore sauté le pas d'oser dire que le mariage ne ...serait plus un sacrement ! Pour le moment, elle ne reconnaît pas (encore) l'état de "divorcé-remarié" mais, comme pour le mariage des prêtres, elle songe à assouplir ces dispositions !

  • Merci, chère tania, pour votre excellent commentaire. Il y a une évidente volonté de DETRUIRE la société, la famille occidentale... Nous approchons sans doute de la fin des temps...
    Car même l'Eglise, notre mère, prend des airs de marâtre...
    Mais les tièdes n'auront pas droit au royaume des cieux, est-il écrit.

  • Les aides sociales délirantes sont un encouragement à la création de familles monoparentales , l'enfant n'étant considéré que comme un moyen de vivre sans travailler, un objet.
    Les nouveaux pauvres sont d'abord les parents modestes unis par le lien du mariage et qui travaillent pour des salaires dérisoires , sans bénéficier de la moindre aide .
    Supprimez les aides sociales et vous verrez qu'il y aura beaucoup moins de familles monoparentales .

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