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Mouammar Khadafi est déterminé à rester à la tête de la Libye. C'est ce qui ressort de l'allocution de ce mardi après-midi à la télévision d'Etat. Il promet une «nouvelle administration, de nouveaux comités» mais aussi une répression plus féroce encore, évoquant un Tiananmen libyen (NDLR : la place au centre de Pékin symbole de la révolte étudiante en 1989).
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Dans un discours parfois répétitif et peu cohérent, il a vanté ses mérites révolutionnaires.
Le bilan de la répression sanglante de la contestation en Libye, lui, ne cesse de s'aggraver selon les chiffres fournis par les organisations humanitaires. Entre 300 et 400 personnes seraient mortes depuis le 14 février. L'ONU confirme «des bombardements, des utilisations d'avions pour tirer sur les foules». Et réclame une enquête internationale indépendante, évoquant de possibles crimes contre l'humanité du régime Kadhafi.
Dans ce contexte, la France a décidé de rapatrier ses ressortissants. Conséquence de la situation en Libye, membre de l'Opep et 4e producteur de pétrole en Afrique, le prix du panier de douze qualités de pétrole brut qui sert de référence a franchi la barre des 100 dollars pour la première fois en deux ans et demi.
18h26. L'Union européenne promet une réponse «dure» aux forces antidémocratiques.
18h06. Fin de l'allocution de Kadhafi.
18heures. Kadhafi menace de «purger la Libye maison par maison».
17h40. Le chef libyen menace les rebelles d'une riposte similaire à Tiananmen et Falloujah.
17h39. Concernant la ville de Benghazi, «c'est une poignée de terroristes qui a terrifié la ville», affirme-t-il.
17h36. Le raïs lance menaçant : «On aurait pu utiliser des chars et des avions (NDLR : ce qui a déjà été le cas lundi). On va commencer ce travail cette nuit»
17h35. Kadhafi promet une «nouvelle administration, de nouveaux comités» ainsi que des réformes concernant «la constitution et la société civile» . Il demande «aux jeunes de former des comités de sécurité locale». Il ne veut pas des «pourris» d'une «minorité terroriste qui veut transformer la Libye en émirat». «Le pétrole libyen appartient au peuple», assène-t-il.
17h25. «Doivent être condamnés à mort, tous ceux qui touchent à l'unité du pays», «ceux qui attaquent l'armée», les islamistes ou «les personnes qui ne servent pas les intérêts du pays».
17h16. Kadhafi lance un appel à ses partisans : «Que ceux qui m'aiment sortent dans les rues». Il souhaite qu'ils manifestent à partir de mercredi. Pour lui, les insurgés ne font qu'imiter ce qui s'est passé dans les autres pays arabes. Il agite la menace d'une guerre civile.
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Source: Le Parisien - 22/02/11
Commentaires
On peut dire ce qu’on veut de Kadhafi, mais, au moins il a de la suite dans les idées et il s’accroche au terrain : ce n’est pas un colonel d’opérette !
Cher abad, il est la Libye (sans jeu de mots), il s'identifie à son pays.
Ce qui est étonnant, c'est que le peuple ait mis 42 ans pour s'apercevoir que Kadhafi était un dictateur!
Moi, vous le savez, je vois partout la main de l'Amérique! Il y a du pétrole! Et l'odeur du pétrole est irrésistible!
La CIA ne doit pas être étrangère à tout ce m.....
C'est certain Kadhafi ne lâchera pas facilement
effectivement , on peut penser de ce que l,on veut du personnage , mais celui-ci s,assoit sur les menaces de l,UE et n,hésite pas au recours à la force armée, contrairement à ben ali qui s,est fait la belle rapidement et les poches pleines!!
salutations.