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Dior a engagé une procédure de licenciement contre le créateur John Galliano

«Oui, oui, le défilé est maintenu.» Vendredi au musée Rodin, les créations de John Galliano défileront donc sans Galliano.

Le styliste de la Maison Dior, après avoir été suspendu vendredi dernier, voit désormais une procédure de licenciement engagé contre lui.

La maison de Haute Couture n’a pas perdu de temps. Image oblige. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) n’ont d’ailleurs pas manqué de saluer la décision de Dior de suspendre le créateur. Et dans le communiqué de ce mardi, le PDG de Dior Couture, Sidney Toledano, ajoute que la maison «condamne avec la plus grande fermeté les propos tenus par John Galliano en totale contradiction avec les valeurs essentielles qui ont toujours été défendues» par la griffe.

«Je ne pourrai plus jamais être associée à M. Galliano»

Mais le nom de Dior ne pourra pas se dissocier tout à fait du scandale – double, puisque deux affaires distinctes d’injures antisémites sont examinées. L’égérie de la marque, Natalie Portman, s’est ainsi exprimée sur l’affaire, dans un communiqué publié lundi. L’actrice explique qu’elle est «profondément choquée, et dégoûtée par la vidéo montrant les commentaires de John Galliano». «A la lumière de cette vidéo, ajoute-t-elle, et en tant qu’individu fier de son judaïsme, je ne pourrai plus jamais être associée à M. Galliano de quelque manière que ce soit. J’espère qu’au moins ces terribles commentaires nous rappelleront qu’il faut réfléchir et lutter contre ces préjugés qui persistent.»

Sur le Web, les histoires des Dior sont fouillées. Et ressort notamment le parcours de la nièce de Christian Dior, Marie Françoise Suzanne Dior  - qui n’était pourtant pas liée directement à la maison. A l’été 1962, elle partir à Londres rejoindre le Mouvement national-socialiste anglais et épousa l’année suivante Colin Jordan et proclama qu'elle aspirait à «donner le jour à un petit nazi».

 03 mars 2011

Commentaires

  • Dior n’attend donc pas le résultat de l’enquête et encore moins le jugement du tribunal. Or Galliano nie farouchement avoir prononcé ces paroles. Dior ne respecte donc pas la présomption d’innocence ! D’habitude les pleureuses qui se croient les bonnes consciences de la démocratie hurlent au déni de justice quand la présomption d’innocence n’est pas respectée. Dans l’affaire Galliano, on n’entend rien : silence de violettes ! Encore un exemple de démocratie à géométrie très variable !

  • Vous avez entièrement raison!
    Sur les cinq témoins de l'altercation au café La Perle, AUCUN n'a confirmé les accusations de la femme et de son compagnon. Parmi ces témoins de la scène fatale, deux étaient de simples consommateurs, non des habitués, qui s'étaient assis là par hasard au cours de leur promenade dans le Marais.
    Je croyais également que les vidéos d'amateurs ne pouvaient pas servir de preuve.
    Cette vidéo (non datée) est encore visible sur Melty.com.

  • ce genre de propos , chacun doit le savoir, vous mets automatiquement au ban de la société!!
    salutations.

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