Communiqué de Bruno Gollnisch, député européen, membre du Bureau politique du Front National
L’humoriste Mark Twain a déclaré un jour qu’il y avait, par ordre de gravité croissante, « trois sortes de mensonges : les mensonges ordinaires, les sacrés mensonges, et les statistiques. »
Le ministre de l’Intérieur vient d’en administrer la preuve en « créditant » le Front National d’un modeste 11 % de moyenne nationale au deuxième tour de l’élection nationale.
Il obtient ce chiffre en divisant le nombre de voix obtenu sur les 400 cantons où nous étions présents au deuxième tour par l’ensemble des suffrages exprimés sur quatre fois plus de circonscriptions !
Autrement dit : Dans les trois quarts des cantons, où il n’était pas présent au deuxième tour, on veut faire croire qu’il y a 0 électeurs FN, sans même tenir compte des résultats que nous avons obtenus au premier tour de ces élections ! Bravo l’artiste !
Il est bien évident que, si l’on veut avoir une idée du rapport de force réel, il faut rapporter les résultats du FN aux cantons où il était présent à ce deuxième tour. Dans ceux-là, la moyenne du FN avoisine, non les 10 %, mais les 40 % de suffrages exprimés !
Heureusement, beaucoup de commentateurs n’ont pas été abusés par cette petite manœuvre, qui fait suite à celle par laquelle, au premier tour, le même Ministre avait froidement comptabilisé comme UMP, en se les annexant, tous les candidats « divers droite ».
Ces chiffres qui ne signifient rien n’ont qu’un mérite : servir de sédatif à l’UMP pour lui permettre de masquer sa déroute.
Comme le disait Sir Winston Churchill :
« Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. »
NPI - 28/03/11
Commentaires
Pour se consoler de leur déroute, les politicards de l’UMPS falsifient la présentation des résultats, avec la complicité active des médiats. Ce n’est pas grave, la vérité finira par s’imposer !