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La "démocratie" s'installe en Côte d'Ivoire: pillages, saccages, massacres et guerre civile

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Simone Gbagbo, capturée, maltraitée, humiliée publiquement et livrée en pâture au voyeurisme de la presse occidentale. Ici en présence de soudards des FRCI, l'armée privée d'Ouattara. 

(Cliquez sur la photo)

Alors qu’Abidjan et la majeure partie de la Côte d’Ivoire est livrée à l’anarchie, à la violence, aux pillages et aux crimes des vainqueurs d’Ouattara soutenus par la France et les puissances occidentales, Désiré Tagro, l’ex-ministre de l’Intérieur de Laurent Gbagbo, est mort ce matin des suites de ses blessures infligées lors de l’assaut final de la résidence de Gbagbo, à la résidence de Cocody, affirment plusieurs sources bien informées à Abidjan.

Présent dans les sous-sols de la résidence aux côtés de la famille Gbagbo, il aurait été sévèrement battu à coups de crosse par les soldats pro-Ouattara. D’autres sources affirment que sa mort serait due à des blessures par balles. Il a été transporté hier soir par les forces de l’ONU à l’hôpital Pisam d’Abidjan, où il est décédé.

Désiré Tagro était une figure du régime déchu. Considéré comme un dur, il avait négocié les accords de Ouagadougou qui, en mars 2007, avaient établi une feuille de route pour aller aux élections présidentielles.

Une centaine de personnes ont été appréhendées, lundi, par les forces de Ouattara, à la résidence de Cocody, dont certains responsables de la sécurité et des militaires qui pourraient être impliqués, entre autres, dans l’enlèvement du journaliste franco-canadien, Guy-André Kieffer.

 Une partie de la famille et des proches de Laurent Gbagbo, comme sa propre épouse, ont été passés à tabac par les FRCI suite à leur capture par les forces spéciales françaises du 1er RPIMa.

Dans la ville d’Abidjan, plusieurs centaines de commerces et entreprises tenues par des Européens, dont des Français, ont été pillées et saccagées. Des combats sporadiques entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara continuent sans que ni l’ONUCI, ni la Force Licorne n’interviennent.

 Dans les rues d’Abidjan, les commandant de zone des FRCI ont donné ordre de faire la chasse aux jeunes patriotes (partisans de Laurent Gbagbo) et aux Bétés, cette ethnie du sud du pays dont est originaire l’ex-président ivoirien.

Comme on peut le constater, la démocratie ouattarienne s’installe en Côte d’Ivoire…

Source

NPI - 12 avril 2011

Commentaires

  • la C.I , n,a pas finie de souffrir!!
    salutations.

  • Cette photo révèle les maltraitances que subit actuellement madame Gbagbo. Nous en avons honte, pour tous ceux qui ont contribué à abattre son époux qui a lutté pour son pays seul contre tous ! Son combat restera dans la légende !

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