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Présidentielle 2012: Sarkozy "la sent bien"

Garder le cap dans la dernière partie de son quinquennat: Nicolas Sarkozy a paru confiant lors de la réunion des députés du parti majoritaire à l’Elysée ce mercredi midi. Le président de la République, actuellement au plus bas dans les sondages, ne s’émeut pas de cette situation, selon des participants.

Répondant aux questions des députés, le chef de l’Etat a souligné que la situation actuelle ressemble à «un marathon» selon le député de Haute-Savoie Lionel Tardy, puisque l’on subit une «crise du siècle» où «tout le monde paye». «La situation, je la sens bien», a lâché Nicolas Sarkozy, faisant allusion à l’élection présidentielle de 2012.

«Deux jours dans le système médiatique»

Répondant à une question sur la candidature à la présidentielle de Nicolas Hulot, annoncée ce mercredi matin à Sevran, le président de la République a estimé que cela représentait un «épiphénomène» dans «le système médiatique».

Il a donné comme exemple l’appel du 19 juin 2010 de Dominique de Villepin, «que tout le monde a oublié», ou encore les dernières sorties de Jean-Louis Borloo - qui vient de quitter l’UMP- ou François Hollande –qui a annoncé sa candidature aux primaires socialistes pour 2012- qui «durent deux jours» dans ce système. 

«Aucune appétence pour le PS»

La candidature du présentateur de l’émission Ushuaïa durera «un jour» dans les médias, estime Nicolas Sarkozy, avant d’ajouter que l’exposition médiatique de Marine Le Pen est une bonne chose: A plus d’un an de la présidentielle, la présidente du Front national aurait le temps nécessaire de «faire des bourdes».

Revenant sur les dernières élections cantonales, Nicolas Sarkozy a souligné que la perte de 22 cantons et d’un département était relative, selon le député UMP Lionel Tardy, jugeant qu’il  n’y avait pas de panique, et que les Français n’avait «aucune appétence pour le Parti socialiste».

Divisions contre-productives

Sur le récent départ de Jean-Louis Borloo, le chef de l’Etat a considéré que dans l’histoire de la Ve République, les divisions et les candidatures parallèles à la présidentielle «n’ont jamais rien données».

C’est à cette occasion que le chef de l’Etat a jugé que les divisions sont inutiles et contre-productives, estimant qu’«à force de divisions, le quatre quart va devenir un mille pattes», dans une envolée mêlant référence culinaire et animalière pour définir l’UMP.

«Pas le temps du bilan»

Valorisant son expérience à la tête de l’Etat, Nicolas Sarkozy a ensuite jugé que l’«on construit un destin sur le rassemblement, pas sur la division», ajoutant que l’«on juge un Président sur la difficulté, pas sur la facilité», et qu’en la matière, il s’en «prenait plein la tête».

Enfin, répondant à Alain Joyandet qui le questionnait sur «son bilan», Nicolas Sarkozy lui a rétorqué que ce n’était pas «le temps du bilan, mais le temps du travail».

Source 20minutes - 13 avril 2011

Commentaires

  • «La situation, je la sens bien» : il la sent où ?

  • Encore une expression maladroite...

    Il la sent bien dans son siège de président.

  • MLP pourrait la lui mettre (profond) pour qu' il la sente encore mieux !

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