Lors de son récent passage à Tunis, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a rencontré, le jeudi 14 avril, le Premier ministre du Gouvernement provisoire, Béji Caïd Essebsi. A l’issue de son entretien, Bertrand Delanoë a réaffirmé le soutien de la ville de Paris au peuple et à « la révolution tunisienne » et pour la énième fois, il a indiqué qu’une place Mohamed Bouazizi serait inaugurée, au mois de juin prochain, dans le 14e arrondissement de Paris.
Mohamed Bouazizi est ce jeune vendeur ambulant dont l’immolation par le feu, a été à l’origine du soulèvement en Tunisie. Il s’en est suivi la chute de Ben Ali et une onde de choc internationale qui a déclenché plusieurs révoltes dans le monde arabe...
Selon Bertrand Delanoë, le but, en donnant son nom à une place parisienne, est de saluer « l’héroïsme de ce jeune homme » et aussi « l’énergie du peuple tunisien » qui ont « inspiré d’autres révolutions dans le monde arabe ».
On rappellera qu’il n’existe toujours pas de place Jan Palach ou Alain Escoffier à Paris.
Jan Palach était un étudiant tchécoslovaque en philosophie qui s’est immolé par le feu sur la place Venceslas à Prague le 16 janvier 1969 pour protester contre l’invasion de son pays par l’Union soviétique en août 1968.
Alain Escoffier quant à lui était un militant nationaliste français qui s’immola par le feu le 10 février 1977 devant les bureaux de l’Aeroflot à Paris pour dénoncer la venue de Leonid Brejnev en France. Son dernier cri a été: "Communistes assassins!"
NPI - 15 avril 2011
Commentaires
Qui peut s’étonner qu’il veuille un (boua)zizi pour lui ?
pour le maire de Paris, Escoffier et Palac sont surement d, horribles fascistes , donc leur souvenir n,a pas droit de cité!!on ne partage pas les mémes valeurs!!
salutations.