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« Je ne crois pas qu'il faille faire de l'immigration légale liée au travail un problème », a déclaré la présidente du Medef dans un entretien au Monde daté de dimanche-lundi. Elle a rappelé que l'immigration liée au travail ne représente que 20 à 30.000 personnes par an.
« Restons un pays ouvert, qui accueille de nouvelles cultures et profite du métissage », a poursuivi Laurence Parisot.
Face à la montée du populisme, « le plus grand danger, ce serait de se refermer », a-t-elle ajouté, en se livrant à un vibrant plaidoyer en faveur d'une plus grande intégration européenne.
Ces propos sont donc très violemment opposés aux mesures annoncées vendredi soir par Claude Guéant sur le plateau de TF1. Le ministre de l’Intérieur souhaite en effet diminuer l’immigration légale de 20.000 individus, passant ainsi de 200.000 à 180.000 immigrés légaux par an. Selon lui, « l’intégration est en panne en France ».
Une vision du monde que ne partage pas la présidente du Medef. Selon elle, ces questions de l’intégration de l’autre devraient tout d’abord être discutées à l’école : Si « il y a des enjeux d'intégration dans notre pays, c'est notamment à l'école et avec les enseignants qu'il faut les aborder », a-t-elle estimé.
Ce n’est pas la première fois que la présidente du Medef s'indigne contre les promesses de Claude Guéant. Elle n'est d'ailleurs pas la seule à avoir critiqué cette dernière annonce, puisqu’avant elle Christine Lagarde, et les socialistes étaient montés au créneau.
«Stupéfaite » par la proposition de Baroin
Dans le même entretien, elle en a profité pour revenir sur la mesure controversée de François Baroin. « Nous sommes un peu stupéfaits », déclare-t-elle, face à la proposition du ministre du Budget de pousser les entreprises à verser une prime de 1.000 euros à tous les salariés, avant de distribuer les dividendes à leurs actionnaires. « Attention, s'il n'y avait plus de distribution de dividendes, il n'y aurait plus d'investissement ! », prévient-elle en soulignant au contraire la nécessité de soutenir celui-ci pour accélérer la sortie de crise. Elle a réaffirmé son opposition à la mesure en posant la question : « Comment accepter que l'Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise au risque de tuer l'envie d'entreprendre et d'étouffer la liberté créatrice ? »
16 avril 2011
Commentaires
Elle nous ferait monter la moutarde au nez, cette péronelle oublie que cette affaire doit être contrôlée uniquement par un referendum de Français de toujours.
Le déguisement carnavalesque devrait être singé par des personnes de chez nous pour provoquer les "autres", ceux dont nous ne voulons absolument pas chez nous.
Un certain patronat, celui représenté par cette femme, se révèle ouvertement anti-français, anti-national et pro-étrangers, les étrangers de l’immigration. Il n’y a pas si longtemps elle aurait été poursuivie comme traite à la nation. Et puisqu’elle veut rester ouverte, pourquoi n’accueille-t-elle pas chez elle les immigrés qu’elle veut faire venir ? Non elle veut que ce soit les autres, le bon peuple qui n’ose rien dire, qui les accueille et leur cède sa place.
@ turigol: il me semble que vous vous êtes trompé de Note en mettant ce commentaire ?
évidemment du haut de sa tour d,ivoire qui n,est surement pas à résidence dans le 93 , elle peut toujours donner des leçons à la plébe , que le peuple des travailleurs soient de souche ou non, est aux antipodes de sa loge!!
salutations.
Cette femme (?) est un démon.
@ babotchka: c'estr ce que j'ai pensé moi aussi.
@Gaelle
J'ai rattroupé les deux notes, car elles se rejoignent, du moins je le pense, la péronelle accepte l'immigration et tous les "bienfaits " qui vont avec.