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"Discrimination territoriale": des villes choisissent de se rebaptiser - Le nouvel adressage

Voir le taxi repartir à l'annonce de la destination, se faire refuser un paiement par chèque ou une livraison à la vue de l'adresse, avoir un accès plus difficile à l'emploi… Ces difficultés auxquelles sont confrontés les habitants des banlieues dites « sensibles » portent un nom : la discrimination territoriale.

Une notion dont le maire PCF de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Gilles Poux, voulait la reconnaissance dès 2009, en déposant plainte auprès de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde). L'objectif : mettre en lumière le fait que ses concitoyens étaient traités différemment du fait de leur code postal. Et, après une première délibération en février 2010, la Halde a de nouveau pris le sujet à bras-le-corps en émettant, lundi, des recommandations. Avec une avancée de taille : la volonté d'intégrer la discrimination liée à l'adresse dans le Code du travail et la loi.

Changer l'image de la banlieue

 Face à cette « discrimination territoriale », certaines communes optent pour le changement de nom. Un choix peut-être plus bénéfique que d'ôter l'adresse d'un curriculum vitae, au vu de la dernière étude montrant les limites du CV anonyme.  Arnouville (Val-d'Oise) s'est ainsi amputée, en juillet 2010, de sa particule, « lès-Gonesse ».

 Et même si ce n'était pas l'objectif initial, selon Michel Aumas, le maire UMP, il n'en reste pas moins que cela a permis aux habitants de ne pas être assimilés à la ville limitrophe, Gonesse.

 De même, « à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), habiter une « résidence » renvoyait directement à la zone urbaine sensible » explique Eric Demouy, directeur de la maison de l'emploi de Melun-Val de Seine. D'où le lancement d'une campagne de nouvel adressage dans le quartier de La Plaine du Lys avec « la création de noms de rues rattachés à l'histoire de la ville », explique Medhi Labou, chef de projet politique.

Une opération pilote unique en France qui commence à porter ses fruits. « On voit à nouveau tourner des camionnettes de livraison », souligne Stéphanie Jaillet, chef de projet du programme de rénovation urbaine. Déjà trois résidences sont réadressées. Il faudra encore trois ans pour que les huit résidences et deux copropriétés concernées en bénéficient. Pour Eric Demouy, le réadressage, « c'est du temps de gagné pour que les employeurs se rendent compte qu'ici aussi, les gens sont compétents. »

Source Défrancisation - 22 avril 2011

Ce sont les comportements qu'il faut changer, pas les noms!

Commentaires

  • Discrimination territoriale ? C’est nouveau, ça vient de sortir ! Ils ne savent plus quoi inventer !
    Ils peuvent changer tous les noms qu’ils veulent, cela ne changera rien au problème. Ce qu’il faut, c’est changer la population ! Voilà la vérité vraie !

  • Bien sûr. Mais cette population n'a aucune d'envie de retourner vivre dans ses lieux d'origine...
    Et les immigrationistes mondialistes que l'on connaît ne l'y encouragent pas du tout. Bien au contraire!
    De toute manière, il y a le numéro du département: à changer lui ausssi?
    J'ai entendu dire que certains pensaient à changer carrément le nom de la France, puisque ce n'est plus tout à fait la "France"... Effrayant, leur projet!

  • oui , un jour la France, sera appellé le bled!!
    salutations.

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