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Jeanne... Au secours! La France se meurt!

 

  

« Ô Jeanne sans sépulcre et sans portrait, toi qui savais que le tombeau des héros est le cœur des vivants, peu importent tes vingt mille statues, sans compter celles des églises : à tout ce pour quoi la France fut aimée tu as donné ton visage inconnu... Au nom de tous ceux qui sont ou qui seront ici, qu'elles te saluent sur la mer, toi qui a donné au monde la seule figure de victoire qui soit une figure de pitié ! » (André Malraux)

« Grand-pitié ! Jamais personne ne secourut la France si à propos et si heureusement que cette Pucelle, et jamais mémoire de femme ne fut si déchirée » (Etienne Pasquier)

L’élection présidentielle approchant, nos ténors de la politique, ceux qui n’ont eu de cesse de défrayer la chronique depuis l’ère mitterrandiste ont enfourché leurs vieilles haridelles pour monter à l’assaut du bastion élyséen. Face au Seigneur des lieux, les DSK, Hollande, Aubry, Royal, Villepin, Bayrou, Borloo… les « vieilles occasions » du Pouvoir, ceux qui sont à l’origine de la faillite du pays regroupent leur force. A leur actif, une France ruinée par les gaspillages, malade de l’insécurité, convulsée, congestionnée, minée par les grèves, le chômage et la flambée des prix. Un Etat Providence aux caisses vides dont la dette extérieure ne cesse de s’aggraver atteignant 2 500 milliards d’euros si l’on ajoute aux 1 600 milliards de la dette classique qui s’alourdit d’heure en heure, les emprunts hors bilan avec les provisions à constituer pour payer les retraites des fonctionnaires.

Face à cet échec, que voit-on ? Une gauche et une droite qui n’ont de cesse de se vilipender en termes peu flatteurs tout au long de l’année… mais qui, une élection survenant, font aussitôt « ami-ami » en scellant un pacte consacrant l’union sacrée contre le Front National. C’est inepte, grotesque, honteux et digne d’Ubu Roi !

A l’automne de ma vie, pour n’avoir connu que ces magouilles et conflits d’intérêts sans fin, je suis las, aujourd’hui, de ces hommes au pouvoir qui sont incapables de prendre une décision sans être « couverts » par une consultation ; de ces ministres qu’un mouvement de rue fait reculer et plier ; de cette « culture » soumise au pire goût du plus grand nombre, comme si la masse devait faire progresser la civilisation. Je suis fatigué par cet agenouillement devant le troupeau, par ces grèves sans fin qui paralysent systématiquement le pays, par ces syndicats qui maintiennent sans discontinuer une population amorphe en otage, par cette conspiration sournoise qui désagrège inexorablement le pays, par ces associations « au cœur sur la main » qui ont fait de « l’anti racisme » et des « droits de l’homme » leur fond de commerce en n’ayant de cesse de choisir soigneusement les accidents « racistes », ignorant les attentats dont sont victimes les citoyens à peau trop pâle et ne retenant que les « horreurs » concernant les peaux brunes ; ceux qui, ayant une place dans le monde grouillant de la politique, veulent l’élargir en exploitant un mouvement dont ils n’ignorent pas les artifices et même en l’accélérant ; ceux qui, bornés par une conception nationale ridiculement étriquée, n’admettent aucune différence. Je suis fatigué d’assister, impuissant, à la dilapidation de l’argent des Français en faveur de ces associations là, de ces millions d’euros de subventions qui leur sont régulièrement alloués alors que l’on sait pertinemment qu’elles sont des tirelires du PS, du PC et des Verts. Je suis fatigué par ces récriminations permanentes portées à l’encontre des défenseurs de l’identité nationale, comme si vouloir sauvegarder l’identité de sa Patrie et de la civilisation dont elle fut le creuset était du racisme… Je suis fatigué par ces querelles qui opposent les prétendants au trône et qui, du reste, ne quittent jamais le niveau du sol. On se demande parfois si on rêve en lisant les déclarations des hommes politiques. Plus ils sont parvenus en altitude, plus ils étonnent ; non, hélas, par la qualité de leurs propos, mais par leur inconscience, leur cynisme, leur défaut de bon sens, leur maladresse, leur outrecuidance et leur vanité. Je suis fatigué, enfin, par les mensonges et les promesses jamais tenues de nos dirigeants lors de leur campagne électorale… Sur ce point, de De Gaulle à Sarkozy, tous nos chefs d’Etat ont promis… tous ont menti. « Le mensonge est l’arme des forts » écrivait Michel Zevaco dans « Les Pardaillan »… Oui, mais point trop n’en faut !…

Quand en entendons-nous un qui nous propose, comme Jeanne d’Arc, l’ardeur, l’action, l’honneur, l’élan, le sacrifice, la gloire, la patrie ? Mais non, il n’est question que de combinaisons, de petites alliances qui permettent de prendre les petites places et, par-dessus tout, de réchauffer sans cesse, pour en tirer son profit et y gagner sa croûte, l’opposition et presque la haine, entre Français. Depuis fort longtemps nous manquons d’hommes politiques d’envergure capables d’affronter les pires situations sans craindre d’être mis en « minorité », d’être « sanctionné » lors d’une consultation électorale, de se voir opposé une « sanction économique » ou un chantage quelconque.

Il y a cinq siècles, la France était dans le même piteux état qu’elle se trouve aujourd’hui. Une jeune femme de 19 ans, choisie par la destinée, se porta à son secours. Quand elle intervint en 1429, la situation était des plus critiques… La guerre civile ravageait le pays et les Français (rien n’a changé depuis) étaient divisés en deux camps : Les Bourguignons et les Armagnacs.

Jeanne d’Arc ne connaissait d’adversaire que les ennemis de la France et n’avait de cesse de s’inquiéter de « la grande pitié du Royaume de France ». Ce qui lui importait, c’était que l’étendard national flottât haut et fièrement dans un ciel libre. C’était que le pouvoir suprême fût entre des mains dignes, celles d’un homme sans autre parti que celui de la patrie et jugeant de toutes choses en raison du seul intérêt du pays. Dans ce monde où Isabeau de Bavière avait signé à Troyes la mort de la France, dans ce monde où le dauphin doutait d’être dauphin, la France d’être la France, l’armée d’être une armée, elle refit l’armée, le roi, la France… « En tenant compte des circonstances de ses origines, de sa jeunesse, de son sexe, de l’analphabétisme et de la pauvreté de son environnement, des conditions hostiles dans lesquelles elle dut exercer ses fabuleux talents et remporter ses victoires, tant sur le champ de bataille que dans le prétoire face à ces juges iniques qui l’ont condamnée à mort, Jeanne d’Arc demeure, aisément, de très loin, la personnalité la plus extraordinaire jamais produite par la race humaine » a écrit Mark Twain, écrivain américain.

Jeanne d’Arc n’est donc pas une héroïne légendaire ou mythique, comme on le lit trop souvent, mais l’une des figures les mieux connues de notre histoire de France, celle que l’on surnomme souvent et à juste titre « la mère de la nation ».

Imaginons le suffrage universel au XVème siècle et tout cela devient impossible. A l’intérieur piteux du royaume de Bourges, ce n’auraient été que zizanies, niaises querelles et jalousies stupides. Au lieu de songer à l’Anglais et à le bouter hors, on se serait battu entre factions, entre clans, entre mafias pour les lambeaux d’un pouvoir en quenouille. Aujourd’hui, on sait bien ce qui se passerait si, par extraordinaire miracle et que nous ne méritons probablement pas, Jeanne était de retour. Les laquais de télévision et les scribouillards la taxeraient de « racisme », du moment qu’elle voudrait libérer la France. On tendrait à sa sincérité tous les pièges possibles ; au lieu de l’aider et admirer, on ne s’occuperait qu’à la faire trébucher, à la déconsidérer, à l’écœurer. Hélas ! On y parviendrait sans doute, car quel cœur propre peut survivre aux ignominies de la « politicaille » ? Pauvre Jeanne ! Trahie par les siens, oubliée par la postérité, que triste fut ton sort !… même l’Histoire n’a pas été clémente…

La Nation, aujourd’hui (les sondages la plébiscitent), a choisi Marine comme naguère elle reconnut Jeanne pour sauver la France. Quel destin sera le sien ? Que décidera l’Histoire ? Connaîtra-t-elle le sort qui fut réservé à sa glorieuse devancière ? Les Français commettront-ils les mêmes erreurs que leurs ancêtres ? Les mêmes lâchetés ? La France est en danger comme le fut le royaume de Bourges. Une jeune femme a brandi l’étendard de la reconquête face à l’invasion immigration qui frappe toutes les régences d’Europe et qui les vouent à une fin inéluctable. Les peuples découragés par l’incapacité de leurs élites à les maintenir à la hauteur de leur destin décideront bientôt de porter au pouvoir les hommes et les femmes de la Reconquête et, l’espoir retrouvé, lutteront de toutes leurs forces contre ceux qui n’ont de cesse d’abattre la puissance de la France et de l’Europe.

Alors, Français, patriotes de toutes origines et de toutes confessions, « haut les cœurs ! », regroupez-vous sous la bannière « bleu marine » ! « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait ! », clamait Georges Bernanos.

L’adversité purifie les cœurs, trempe les âmes, exalte la ferveur de ceux qui souffrent pour une noble cause et auréole leur mémoire du nimbe du martyr aux yeux de la postérité. Car s’il est deux formes de la souffrance : la douleur de la chair et celle de l’esprit, il existe aussi deux manières de courage : l’héroïsme de ceux qui, sans ambition ni préméditation, brutalement arrachés à une existence de quiétude et précipités par la fatalité dans un abîme de calamité, acceptent avec résignation et désintéressement les pires sacrifices en faveur d’une cause pure. Il y a aussi le courage prémédité des volontaires, de ceux qui, de tout temps, à l’appel des voix intérieures chères aux natures prédestinées, ont accepté de se battre et de souffrir pour la conquête de la justice, pour le triomphe d’un idéal, pour le redressement d’une erreur et qui ont encouru la haine des tyrans et l’ingratitude des foules, les tortures, la geôle et l’exil.

C’est l’héroïsme conscient des martyrs de l’idéal, dont les larmes et le sang ont lavé de tout temps le monde d’une part de ses turpitudes et préparé aux générations futures un avenir toujours meilleur. « Je n’aime que ma patrie ; je ne crains que les dieux ; je n’espère que la vertu » (Montesquieu)

Nations Presse Info - 23 avril 2011

 

Commentaires

  • beaucoup de Français sont fatigués de toute cette M. . !!
    le probléme est que l,époque épopée de Jehanne est trés loin !!
    la France n,est plus la méme !! à part un miracle , nous ne sortirons plus du bourbier!!
    salutations.

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