La Cour de cassation, chargée d'examiner le pourvoi du président d'honneur du FN suite à sa condamnation en janvier 2009 pour des propos tenus en 2005 dans l'hebdomadaire d'extrême-droite Rivarol, a opté mercredi pour un nouveau jugement.
L'objet du scandale ? L'ex-leader frontiste avait déclaré que l'occupation allemande n'avait pas été « particulièrement inhumaine » et avait parlé de « bavures, inévitables dans un pays de 550.000 km2 ».
Il avait par ailleurs minimisé le massacre de Villeneuve d'Ascq (Nord) du 2 avril 1944, au cours duquel 86 Français âgés de 15 à 75 ans avaient été fusillés en réprésaille au sabotage d'un train allemand par la résistance. La ville avait alors porté plainte pour « apologie de crimes de guerre et négation de l'Histoire ». Le chef de file du FN avait été condamné en appel en janvier 2009 à trois mois de prison avec sursis, 100.000 euros d'amende pour « complicité de contestation de crime contre l'humanité ». Une condamnation annulée mercredi par la Cour de cassation, qui renvoie donc Jean-Marie Le Pen devant la Cour d'appel de Paris.
Elle a confirmé la relaxe pour « apologie de crime de guerre ». En revanche, la chambre criminelle a opéré un revirement de jurisprudence concernant les parties civiles. Il y a à peine cinq ans, elle avait estimé qu'en matière de crimes de guerre ou de crimes contre l'Humanité, l'acte initial de poursuite engagé contre un organe de presse fixait « irrévocablement la nature, l'étendue et l'objet de celle-ci ainsi que les points sur lesquels le prévenu aura à se défendre ».
Dans son arrêt de mercredi, la Cour a finalement considéré « qu'aucune disposition ne fai(sai)t obstacle à l'intervention d'une association (...) qui entend se constituer dans une procédure engagée par une autre partie ou le ministère public » dans de telles affaires.
Source France-Soir - 28 avril 2011
Commentaires
Une fois de plus, c’est toujours la même chanson : « celui qui dit la vérité sera exécuté ! ».
on ne peut que déplorer la mort des otages fusillés par les Allemands , troupes d,occupation à l,époque, mais les attentats sur les soldats , ne pouvait et ç,est triste à dire , entrainé, qu,une répression de la part des autorités occupantes!!
d,autres pays occupés ont aussi souffert de cette guerre!!
toute guerre n,est que malheur et désolation!!
se souvenir , oui!
mais la réconciliation est venue et ç,est une bonne chose , remuer le passé , ne sers à rien , les jeunes générations doivent avancer ensemble, d,autres problémes leurs font face!!
salutations.
@ abad: une chanson belle et intelligente de Guy Béart qu'on n'entend plus... Elle est gênante...
@ abad: en fait, ce re-jugement est dirigé contre Marine, qui monte dans les sondages...
Dans toute guerre ,et sans doute ,avec l'assentiment des conventions internationales ,un civil pris les armes à la main est ,à tout le moins ,emprisonné ,souvent ,éliminé .
Ce sont les risques de cette activité & ce n'est pas d'hier que la prise d'otage est une arme ,peut-etre maladroite ,mais un argument dans toute guerre ;voyez les US en Irak mémé si la forme est plus yé-yé ,plus sournoise.
Nul ne conteste dans la "communauté internationale" l'action des US en orient quand ils ont serré des afghans par exemple qui n'avaient pas étés pris forcément les armes à la main .
Pas plus que l'action "préventive" d'une entité du proche orient qui ne fait pas dans la dentelle .
Ce qui est une quasi certitude ,c'est que sans les accords de Montoire nous aurions étés traités comme la Pologne ou la Bohème-Moravie .
A notre honte car si les politicards de l'époque avaient fait leur travail ,prévu un conflit & l'ayions gagné ,sans exode ,sans chienlit .
Question :à qui l'incurie a-t-elle profité ?