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Précisions sur l'accrochage entre la vendeuse licenciée et Nadine Morano

L'incident rapporté lundi sur le site d'information Rue89 remonte au 9 avril dernier. La ministre de l'Apprentissage Nadine Morano accompagnée d'un garde du corps, effectue des courses avec sa fille de 14 ans, dans une boutique de vêtements Kookaï à Nancy, sa ville d'origine. Là, une vendeuse aurait crié: "Il y a Nadine Morano dans le magasin, si quelqu'un veut aller lui casser la gueule". "Profondément choquée par cette interpellation menaçante, insultante et blessante", la ministre demande "des excuses à cette vendeuse en rappelant le droit au respect pour tout client, quel que soit son statut".

 Aujourd'hui, cette vendeuse de 36 ans affirme avoir été licenciée après cet accrochage avec la ministre.

Nadine MORANO

 
Selon Nadine Morano, l'employée a "reconnu la gravité de ses propos déplacés en présence de la directrice adjointe du Printemps et a fait part de ses excuses". "Les faits en sont restés là", insiste la ministre en précisant que le licenciement de la vendeuse "relève de la seule appréciation et de la seule responsabilité de son employeur", avec lequel elle n'a eu "aucun contact".
 
La version de la vendeuse
 
De son côté, la vendeuse, prénommée Albane, a indiqué qu'il ne s'agissait que d'une "plaisanterie" à propos du garde du corps de Nadine Morano, et assure que cette dernière a tenu à signaler l'incident à la direction. "J'étais avec deux collègues, et nous avons trouvé que la présence d'un garde du corps avec Nadine Morano était exagérée", a expliqué cette femme de 36 ans. "L'un de mes collègues, de constitution frêle, a plaisanté en affirmant qu'il pouvait mettre le garde du corps par terre en deux minutes. Je lui ai dit que pour cela, il n'y avait qu'une seule solution: qu'il fallait casser la gueule à Mme Morano", a poursuivi la vendeuse.
 
Selon sa version, la ministre n'aurait entendu que la fin de sa phrase et se serait "énervée". "Je lui ai dit que ça n'était pas contre elle personnellement et que je tenais à mon emploi. Elle m'a répondu: 'J'en ai rien à foutre. J'en ai marre qu'à chaque fois que je me promène, on m'injurie'", affirme encore l'employée. "Mme Morano a ensuite demandé le numéro du directeur du magasin. Au départ, la responsable de secteur n'a pas voulu le faire. Elle a fini par l'obtenir en répétant: 'Je veux des suites, je veux des suites'", ajoute la vendeuse, qui a été convoquée deux jours plus tard par son employeur pour être licenciée.

 

Source TFI News - 31/05/11

Commentaires

  • Qui paie les "garde du corps" de tous ces moins que ministres ?

    C'est bien elle, la ministre qui dansait sur les tables ?

    Allez ! Sans cet emploi, elle serait elle aussi une simple vendeuse.
    Alors dame Morano, un peu de gentillesse pour une petite vendeuse qui, si elle a manqué d'élégance à votre endroit n'a fait que s'exprimer comme vous le faites vous-même.

    Mais elle, elle a perdu son emploi.

  • Chère tania: Morano fait partie des élus. Pourquoi voulez-vous qu'elle ait la moindre compassion pour cette pauvre vendeuse?

    C'est l'etat, donc nous, qui payons son garde du corps - comme si on l'allait l'attaquer chez Kookaï!

    Mauvaise femme.

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