C’est reparti pour le complot. L’idée d’une machination, qui avait fleuri sur Internet et jusque dans les rangs des politiques à l’annonce de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn (DSK), a repris hier du poil de la bête avec les derniers rebondissements de l’affaire.
« L’affaire DSK » avait déjà des airs de série policière américaine, avec tous les ingrédients qui siéent au genre : du sexe, de la politique, des personnalités publiques et du scandale. Les révélations faites par les enquêteurs du bureau du procureur de New York viennent relancer la machine infernale en saupoudrant le tout de mensonges, d’argent sale et de trafic de drogue. De quoi faire flancher les plus sceptiques, et laisser libre cours à l’imagination des adeptes de la théorie conspirationniste.
Hier matin, le New York Post, un des journaux américains les plus virulents à l’encontre du dirigeant socialiste, retournait sa veste et y allait carrément : il ne resterait plus que trois scénarios possibles dans l’affaire, parmi lesquels celui d’un complot monté par la femme de chambre pour extorquer de l’argent. Mais les théories sont légion, et, comme le soulignait Ségolène Royal, « tout est possible ». Petit tour d’horizon des hypothèses qui circulent, sur le Web et ailleurs.
Un coup de l’UMP
C’est le complot le plus en vogue sur les forums de discussion. Ancré sur le postulat très simple : « A qui profite le crime ? » Menacé par la popularité de Dominique Strauss-Kahn dans les sondages, le parti majoritaire aurait pu orchestrer la machination pour se débarrasser d’un adversaire de taille.
Nicolas Sarkozy lui-même
Si ce n’est toi c’est donc ton frère, donc si le parti du Président n’y est pour rien, peut-être Nicolas Sarkozy, qui aime mettre les mains dans le cambouis, a-t-il lui-même imaginé le piège tendu à DSK. D’autant qu’une information du Monde révèle que Raymond Kelly, le chef de la police new-yorkaise chargée de mener l’enquête sur DSK, s’est vu remettre la Légion d’honneur par le chef de l’Etat.
Un imposteur
Plus difficile mais aussi plus romanesque, l’hypothèse d’un faux Dominique Strauss-Kahn a été évoquée et étudiée dans les détails, sur des forums Internet. Dans ce cas précis, l’imposteur aurait été joué par un homme déguisé et portant éventuellement un masque en latex. Introduit par un des employés de l’hôtel, il aurait réellement agressé la femme de chambre pour faire accuser DSK.
La vengeance grecque
Les dirigeants grecs, astreints à une politique d’économie drastique, auraient fomenté la chute de DSK en espérant que son remplaçant à la tête du Fonds monétaire international (FMI) serait plus clément envers leur pays. En effet, une décision « politique » du FMI d’allouer des fonds à la Grèce pourrait sauver la « Terre des Dieux » de l’ascèse monétaire. Une alliance avec le Portugal, l’Irlande et l’Espagne, également au bord de la faillite, n’est pas à exclure, du moins selon les supporters de cette thèse.
Les Russes
L’idée émane de DSK lui-même, qui aurait confié à Claude Bartolone (député PS de Seine-Saint-Denis) sa peur d’une éventuelle alliance entre la France et la Russie pour le faire renvoyer du FMI. Le but ? L’évincer de sa haute fonction avant qu’il ne se présente à l’élection présidentielle en France, lui ôtant ainsi le prestige de son statut. Vladimir Poutine aurait pu participer aux tractations.
Les Américains
La CIA n’est jamais loin du complot et l’affaire DSK n’échappe pas à la règle. Les Américains sont cette fois soupçonnés d’avoir voulu renverser le puissant directeur du FMI, soit parce qu’il affichait son scepticisme à l’égard de la domination américaine de l’économie mondiale, soit pour cacher la pénurie de leurs réserves d’or.
Le Parti socialiste
Le parti de Dominique Strauss-Kahn n’est pas au-dessus de tout soupçon. Deux écoles s’affrontent cependant. Le complot pour et le complot contre. Les socialistes auraient pu piéger DSK pour se faire de la publicité et empêcher l’élection d’un homme dont le train de vie ne correspond pas aux « vraies » valeurs de la gauche. Mais ils auraient aussi pu monter de toutes pièces l’histoire, pour que DSK s’en sorte en héros tragique, victime d’une erreur judiciaire, et soit sûr d’être élu à la présidentielle.
La piste islamiste et anti-sionniste
Selon les défenseurs de cette thèse, Nafissatou Diallo aurait été un agent d’al-Qaida, qui se serait « sacrifiée » pour attiser la haine entre les musulmans et les « infidèles », en donnant l’image d’une femme très religieuse salie par un pervers occidental. Le bénéfice est double : relancer le Jihad (guerre sainte) et empêcher l’élection d’un juif à la tête d’un des pays les plus puissants du monde.
Source France-Soir - 02/07/11
Commentaires
Ce type est un malade , en plus d'être totalement amoral.
Quant à sa prétendue compétence vantée par la Caste ...
http://www.lemonde.fr/dsk/article/2011/07/02/quand-le-patron-du-fmi-ecrivait-lui-meme-le-scenario-de-sa-chute_1543993_1522571.html#ens_id=1522342
Et dire que les Français étaient prêts à l'élire , parce que l'on le avait ordonné .
je ne savais pas que la France était un des pays les plus puissants du monde!!
une vraie purée de pois , pour embrouiller le lambda et faire passer ce pauvre dsk pour une éternelle victime de la méchanceté humaine , mais le ps est là pour le réconforter en plus de la belle et riche soeur Anne!!
salutations!!
Vladimir Poutine lui-même déguisé en Nafitoussou. Tout est possible pour salir l'honnête homme.
Tous ces complots imaginaires, c'est délirant alors qu'il ne s'agit que d'un acte coutumier chez lui: violer une femme, prostituée ou non, la brutaliser pour en tirer plus de jouisance...
Tristane Banon avait très bien raconté chez Ardisson comment il s'y prenait: "un chimpanzé en rut" - je la cite!
Il est certain que Nafissatou Diallo est antisémite. Ne faisait-elle pas partie du NSDAP Guinéen ? Parmi les professionnelles qui opèrent au Sofitel, ne l'appelait-on pas "Focke Wulf" ;o)