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Tristane Banon a été entendue par la police de 9h à 15h

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(Cliquez sur la photo)

La journaliste et romancière attaque Dominique Strauss-Kahn. L'enquête préliminaire pour tentative de viol a débuté.

L'enquête sur la plainte pour tentative de viol déposée par Tristane Banon a débuté dès lundi. La jeune femme qui accuse DSK d'avoir voulu abuser d'elle en février 2003 à l'occasion d'une interview a été entendue pendant un peu plus de cinq heures lundi par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRSP) à Paris. Cette enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris vise à vérifier la crédibilité des faits invoqués par l'écrivain et à déterminer, dans l'affirmative, s'ils s'apparentent à une tentative de viol ou à une agression sexuelle qui serait prescrite.

Selon son avocat David Koubbi, la jeune femme dispose d'éléments matériels à l'appui de ses dires. Des SMS envoyés par DSK à l'issue de ce rendez-vous auraient notamment été vus par des témoins. « Je vous fais peur ?  » aurait notamment écrit l'ancien ministre. À l'époque, Tristane Banon s'est livrée autour d'elle.

De nombreuses personnes de sa maison d'édition d'alors ont été informées de cet entretien qui aurait mal tourné. Dans les années qui ont suivi, la jeune femme s'est également exprimée à travers l'un de ses livres, puis sur les plateaux de télévision, en face du présentateur Alexis Trégarot puis chez Thierry Ardisson, mais toujours sans dévoiler l'identité de l'agresseur supposé.

Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, élue PS, devrait être entendue à son tour d'un jour à l'autre par les policiers. La mère a raconté avoir recueilli sa fille choquée au pied de l'immeuble dans lequel DSK avait donné rendez-vous à Tristane Banon et avoir parlé de sa fille avec plusieurs responsables du PS. Ses propos ont plongé le PS dans l'embarras. La plupart de ses membres rechignent aujourd'hui à aborder l'épineuse question de leur connaissance éventuelle, à l'époque, du cas «Banon».

Pourtant, informé, François Hollande aurait, lui, conseillé à la jeune femme de porter plainte. Laurence Rossignol, responsable PS, aurait également tenu le même langage à Anne Mansouret dont elle était proche. La mère de Tristane Banon a toutefois expliqué qu'elle avait dissuadé à l'époque sa fille de se tourner vers la justice. Mais selon son entourage, la jeune femme disposerait aujourd'hui d'un dossier étayé. «De nombreuses personnes se tiennent à la disposition de la justice pour témoigner», a expliqué lundi David Koubbi. Les témoignages recueillis par l'avocat parisien Thibault de Montbrial à la demande des avocats de Nafissatou Diallo aux États-Unis pourraient, s'ils étaient crédibles, venir à terme étayer les accusations de Tristane Banon.

En face, l'avocat de l'ancien dirigeant du FMI, Henri Leclerc, a indiqué lundi que la plainte de DSK en «dénonciation calomnieuse» était déposée. Malgré tout, cette plainte ne pourra être étudiée qu'à la fin des poursuites engagées par Tristane Banon. Or, si le procureur de Paris estime l'enquête concluante, il pourra confier le dossier à un juge d'instruction.

Source Le Figaro - 11/07/11

Commentaires

  • le comportement de sa mére à l,époque des faits est inadmissible!!
    salutations.

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