Un corps carbonisé a été retrouvé mercredi dans les environs de Rennes (Ille-et-Vilaine), «sans doute celui d'Anne Caudal», a affirmé le parquet de Rennes, confirmant une info de RTL. La jeune femme de 28 ans, enceinte de trois mois et demi, avait mystérieusement disparu de son domicile depuis le 8 juillet.
Elle aurait été tuée lors d'une dispute le 7 juillet au soir. Les enquêteurs ne privilégient pas la piste d'un acte prémédité, selon une source proche de l'enquête.
La découverte du corps fait suite au placement en garde à vue mardi matin de l'amant de la jeune femme disparue, Christophe, ainsi que de l'épouse de celui-ci, dont il était séparé. Le procureur de Rennes, Thierry Pocquet de Haut-Jussé, a annoncé dans un communiqué que les deux gardés à vue «commencent à reconnaître leur implication». C'est sur les indications de la femme que les gendarmes ont pu localiser le cadavre, au lieu-dit Epron, à une quinzaine de kilomètres de l'endroit où la jeune femme avait disparu la victime.
«A ce stade, il est seulement possible d'indiquer que le décès serait survenu dès le jeudi 7 juillet à la suite d'une dispute au domicile (d'Anne Caudal et de son compagnon)», a expliqué le magistrat. «La préméditation ne fait pas partie des pistes privilégiées pour le moment», a indiqué la source proche de l'enquête qui évoque également «une dispute qui a mal tourné».
«Le lendemain, il a demandé à son épouse de l'aider à déplacer le corps, puis les jours suivants à le porter à l'endroit où il a été découvert calciné». Leurs témoignages devant les gendarmes sont «concordants», même si «le niveau de complicité de la femme reste à établir», a précisé une source proche de l'enquête, tout en laissant entendre que les enquêteurs s'interrogent sur la nature des relations de Christophe et de celle qu'il qualifie d'«ex-compagne».
«Je pense à une mauvaise rencontre», avait déclaré son compagnon
Mercredi matin, les gendarmes s'affairaient encore sur le site de la découverte, près d'une carrière désaffectée, un cul-de-sac plein de broussailles où les gens viennent déposer des détritus, à proximité d'une rivière. Ce lieu-dit, près de la commune de Nouvoitou, est situé à une quinzaine de km du lotissement de Bruz où Anne Caudal s'était récemment installée avec son compagnon. Le corps carbonisé n'était «pas spécialement caché», on pouvait le voir «en passant à proximité», selon les informations recueillies sur place.
Jusqu'ici, Christophe, le compagnon d'Anne, avait montré son inquiétude en disant redouter «une mauvaise rencontre». «Elle était enceinte, elle était heureuse. Je pense à une mauvaise rencontre, ses amis aussi», avait-il dit, en assurant n'avoir aucune nouvelle depuis le 8 juillet.
Selon lui, tout laissait penser qu'elle était «partie pour une petite balade» car «on sait qu'elle adore les balades en forêt». «Elle pouvait marcher deux ou trois heures seule en forêt» et «elle n'avait peur de rien», avait-il expliqué.
Le père de la victime : «Il nous a menés en bateau jusqu'au bout».
GIlles Caudal, le père d'Anne, s'est dit abasourdi par «une comédie pareille» : «C'est impensable, il nous a menés en bateau jusqu'au bout». La semaine dernière encore, «il partait dans des crises de larmes et il faisait les recherches avec nous», a-t-il confié. «Jusqu'à hier soir encore, on la recherchait, on était dans l'espoir, tout s'est écroulé ce matin», a-t-il poursuivi.
La découverte du corps fait suite au placement en garde à vue mardi matin de l'amant de la jeune femme disparue, Christophe, ainsi que de l'épouse de celui-ci, dont il était séparé. Le procureur de Rennes, Thierry Pocquet de Haut-Jussé, a annoncé dans un communiqué que les deux gardés à vue «commencent à reconnaître leur implication». C'est sur les indications de la femme que les gendarmes ont pu localiser le cadavre, au lieu-dit Epron, à une quinzaine de kilomètres de l'endroit où la jeune femme avait disparu la victime.
«A ce stade, il est seulement possible d'indiquer que le décès serait survenu dès le jeudi 7 juillet à la suite d'une dispute au domicile (d'Anne Caudal et de son compagnon)», a expliqué le magistrat. «La préméditation ne fait pas partie des pistes privilégiées pour le moment», a indiqué la source proche de l'enquête qui évoque également «une dispute qui a mal tourné».
«Le lendemain, il a demandé à son épouse de l'aider à déplacer le corps, puis les jours suivants à le porter à l'endroit où il a été découvert calciné». Leurs témoignages devant les gendarmes sont «concordants», même si «le niveau de complicité de la femme reste à établir», a précisé une source proche de l'enquête, tout en laissant entendre que les enquêteurs s'interrogent sur la nature des relations de Christophe et de celle qu'il qualifie d'«ex-compagne».
«Je pense à une mauvaise rencontre», avait déclaré son compagnon
Mercredi matin, les gendarmes s'affairaient encore sur le site de la découverte, près d'une carrière désaffectée, un cul-de-sac plein de broussailles où les gens viennent déposer des détritus, à proximité d'une rivière. Ce lieu-dit, près de la commune de Nouvoitou, est situé à une quinzaine de km du lotissement de Bruz où Anne Caudal s'était récemment installée avec son compagnon. Le corps carbonisé n'était «pas spécialement caché», on pouvait le voir «en passant à proximité», selon les informations recueillies sur place.
Jusqu'ici, Christophe, le compagnon d'Anne, avait montré son inquiétude en disant redouter «une mauvaise rencontre». «Elle était enceinte, elle était heureuse. Je pense à une mauvaise rencontre, ses amis aussi», avait-il dit, en assurant n'avoir aucune nouvelle depuis le 8 juillet.
Selon lui, tout laissait penser qu'elle était «partie pour une petite balade» car «on sait qu'elle adore les balades en forêt». «Elle pouvait marcher deux ou trois heures seule en forêt» et «elle n'avait peur de rien», avait-il expliqué.
Le père de la victime : «Il nous a menés en bateau jusqu'au bout».
GIlles Caudal, le père d'Anne, s'est dit abasourdi par «une comédie pareille» : «C'est impensable, il nous a menés en bateau jusqu'au bout». La semaine dernière encore, «il partait dans des crises de larmes et il faisait les recherches avec nous», a-t-il confié. «Jusqu'à hier soir encore, on la recherchait, on était dans l'espoir, tout s'est écroulé ce matin», a-t-il poursuivi.
Source Le Parisien - 27/07/11