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Nkice - Rues débaptisées: Philippe Vardon répond à Christian Estrosi

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(Cliquez sur la photo)

2 août 2011

J’apprends aujourd’hui dans Nice Matin que le maire de Nice a décidé de porter plainte contre la très vilaine action ayant eu lieu dans le quartier Notre-Dame et ayant consisté à changer le nom des rues sur quelques plaques, de manière symbolique.

Dans son communiqué la mairie estime que « ces actes scandaleux, en plus de causer des troubles à l’ordre public, constituent des propos de provocation à la haine raciale et à la discrimination ». Rien que ça.

Alors que notre ville connaît une insécurité endémique, et que le quartier Notre-Dame est devenu une véritable zone de non-droit (à commencer par la rue de Suisse où les prières bloquant la rue ont repris), ce sont donc des feuilles de papier collées avec du scotch qui constituent pour Christian Estrosi des « troubles à l’ordre public » ?

Quant à « la haine raciale et la discrimination », nous aimerions savoir où elles se trouvent ? Les rues ont été rebaptisées rue de la Lapidation, rue de la Burqa et rue des Frères Musulmans. M. Estrosi doit certainement savoir que la lapidation est bien présente dans le Coran, pratiquée dans de très nombreux pays musulmans, et qu’il se trouve fort peu de représentants de l’islam en France pour la condamner. Tariq Ramadan lui-même ne demandant qu’un timide « moratoire » sur ce sujet… Bien entendu, j’aurais grand plaisir à voir les imams de l’Ariane, de la Madeleine ou de la rue de Suisse m’apporter un vibrant démenti en condamnant avec clarté et fermeté la pratique de la lapidation. Le port de la burqa, quant à lui, est une pratique suffisamment présente parmi les musulmanes de France pour qu’un gouvernement auquel appartenait Christian Estrosi se sente obligé de légiférer à ce propos. D’ailleurs, si le simple fait de nommer une traverse rue de la Burqa constitue une « provocation à la haine raciale et à la discrimination », que penser alors d’un gouvernement qui en interdit le port ? Enfin s’agissant des Frères Musulmans, c’est bien le Ministre Alain Juppé qui affirmait récemment que la France pouvait tout à fait discuter avec ces sympathiques islamistes en Egypte. D’ailleurs, Christian Estrosi lui-même entretient de bonnes relations avec ceux qui leur sont liés en France, à savoir les représentants de l’UOIF comme l’imam Othman (mosquée Ar-Rahma de l’Ariane).

Je ne comprends donc vraiment pas ce que l’on pourrait nous reprocher.

Hier, des voisins nous ont affirmé que les forces de police dépêchées sur place effectuaient même des relevés d’empreintes digitales sur les plaques ! On pourrait presque en rire…

Christian Estrosi utilise en fait la menace judiciaire pour tenter de faire taire ses opposants les plus déterminés. C’est une pratique scandaleuse qui n’honore pas celui qui semblait vouloir ces derniers jours se présenter en parangon de démocratie.

Si des actions telles que l’organisation d’un apéro porchetta-rosé rue de Suisse, la diffusion d’appels du muezzin dans les quartiers où sont prévus des mosquées ou des écoles islamiques (comme à la rue Saint-Joseph, berceau familial des Estrosi d’ailleurs), ou encore les changements de nom des rues du quartier Notre-Dame, ont lieu c’est en réalité parce que c’est le seul moyen pour les identitaires de percer le mur du silence. Sans notre apéro porchetta-rosé par exemple, les prières musulmanes occupant la rue de Suisse seraient restées méconnues de la majorité des Niçois. Est-ce normal ?

Nous n’organisons pas ces opérations parce que nous nous ennuyons ou pour meubler nos insomnies, mais parce qu’elles sont – malheureusement – le seul moyen de susciter le débat et d’attirer l’attention des médias sur des situations et des sujets qui préoccupent de très nombreux Niçois.

Et c’est bien le cas du quartier Notre-Dame, dont les habitants sont exaspérés et inquiets. Si le maire de Nice est si choqué par trois bouts de scotchs et des feuilles de papier qu’il ait donc le courage d’organiser un grand débat public sur le devenir du quartier. J’y participerai volontiers pour lui demander notamment pourquoi il veut ouvrir la mosquée de la rue de Suisse aux musulmans radicaux de l’UOIF, ou encore s’il compte laisser le restaurant de la place Saëtone devenir une seconde mosquée de 250m² ?!

Enfin, si Christian Estrosi veut réellement en appeler à la justice, je suis certain que les Niçois préféreraient que ce soit pour faire cesser les prières musulmanes qui occupent la rue de Suisse chaque vendredi ou bien pour expulser les musulmans qui occupent en toute illégalité (sans aucun titre et sans verser de loyer) les locaux depuis plus de ONZE ans sans que jamais la décision de justice n’ait été appliquée.

Philippe Vardon – Président de Nissa Rebela

Commentaires

  • L'office de tourisme situé a l'endroit le plus touristique de Nice a l'apparence d'une petite mosquée et le point i est dessiné en calligraphie arabe .
    Un habitant de Nice pourrait-il le photographier et le poser sur ce blog ( ou sur un autre ).
    99 % ds touristes Sont européens , américains ou asiatiques mais le point d'information est un mosquée.

  • le politiquement correct en cours est insupporté que des franchouillards béret -baguette , puisse vouloir défendre leur identité sur le sol de leurs ancétres et refusent la beauté multiculturelle , avenir prochain des peuples Européens , comme le dit si bien Mme Spectre!!
    salutations.

  • Le maire de Nice ferait mieux de proter plainte contre les immigrationistes ! Ah, mais c’est bête, car dans ce cas, il devrait porter plainte contre lui-même !

  • Nice, une ville si belle, avec sa baie des Anges... livrée peu à peu à l'islam...
    Comment se résigner?

  • EStrosi marche à reculons,comme les écrevices.

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