Menée tambour battant par le parquet de Marseille, l’enquête préliminaire sur le viol d’une adolescente de 13 ans, le 3 août dernier dans la cité phocéenne, est en passe d’être achevée.
Deux suspects ont été identifiés et placés en garde à vue dimanche. Selon nos informations, une enquête judiciaire pour « viol aggravé sur mineure de 15 ans » doit être ouverte ce lundi. Déférés au parquet, les deux hommes devraient donc être présentés aujourd’hui à un juge d’instruction, chargé de leur mise en examen, et à un juge des libertés et de la détention (JLD), qui devra décider de leur éventuelle incarcération. Selon l’article 222-24 du Code pénal, le viol sur mineur de quinze ans est puni de vingt ans de réclusion criminelle.
Les deux hommes considérés pour l’heure comme les principaux suspects du crime sont, tous deux, trentenaires.
Le premier, Amine A., 29 ans, a été arrêté dimanche matin à l’issue de plusieurs opérations de police menées en divers lieux de la ville. Lors de sa garde à vue, il a reconnu être présent lors de l’agression de l’adolescente mais a affirmé n’y avoir pas participé directement. Quelques heures après cette première arrestation, un deuxième homme, Fodil D., 30 ans, s’est présenté spontanément aux enquêteurs. Déjà connu des services de police pour d’autres faits de violence, sans doute se savait-il recherché. Son ADN, retrouvé notamment sur les vêtements de la jeune fille, avait pu être recherché sur le fichier national des empreintes génétiques. Les résultats de cette recherche, connus dès samedi, avaient mis les enquêteurs sur sa piste.
L'adolescente est parvenue à dessiner la scène
Placé en garde à vue dimanche soir, l’homme minimise les faits et cherche à se dédouaner. A l’entendre, c’est la jeune fille, dont il assure avoir ignoré qu’elle était mineure, qui l’aurait abordé et lui aurait fait des avances. Elle l’aurait ensuite « spontanément » suivi dans son appartement. Là, elle se serait librement offerte à une relation sexuelle consentie.
Une version qui ne correspond en rien aux constatations médico-légales effectuées sur la victime. Très profondément meurtrie et toujours en état de choc, l’adolescente ne parvient toujours pas à parler de son agression. « Elle verbalise très peu », indique une source proche de l’enquête. Avec l’aide d’un médecin psychiatre, elle est néanmoins parvenue à dessiner la scène, sur laquelle figurent trois individus. Attaquée par ce trio sur le boulevard National, dans le IIIe arrondissement de Marseille, la jeune fille aurait été violée par l’un d’eux tandis que les deux autres l’immobilisaient.
Une deuxième trace d’ADN a été isolée sur les lieux du crime. Hier, les enquêteurs se refusaient à dire s’il s’agissait de celui d’Amine A. ou si cette trace avait permis d’identifier une autre personne.
Les deux hommes considérés pour l’heure comme les principaux suspects du crime sont, tous deux, trentenaires.
Le premier, Amine A., 29 ans, a été arrêté dimanche matin à l’issue de plusieurs opérations de police menées en divers lieux de la ville. Lors de sa garde à vue, il a reconnu être présent lors de l’agression de l’adolescente mais a affirmé n’y avoir pas participé directement. Quelques heures après cette première arrestation, un deuxième homme, Fodil D., 30 ans, s’est présenté spontanément aux enquêteurs. Déjà connu des services de police pour d’autres faits de violence, sans doute se savait-il recherché. Son ADN, retrouvé notamment sur les vêtements de la jeune fille, avait pu être recherché sur le fichier national des empreintes génétiques. Les résultats de cette recherche, connus dès samedi, avaient mis les enquêteurs sur sa piste.
L'adolescente est parvenue à dessiner la scène
Placé en garde à vue dimanche soir, l’homme minimise les faits et cherche à se dédouaner. A l’entendre, c’est la jeune fille, dont il assure avoir ignoré qu’elle était mineure, qui l’aurait abordé et lui aurait fait des avances. Elle l’aurait ensuite « spontanément » suivi dans son appartement. Là, elle se serait librement offerte à une relation sexuelle consentie.
Une version qui ne correspond en rien aux constatations médico-légales effectuées sur la victime. Très profondément meurtrie et toujours en état de choc, l’adolescente ne parvient toujours pas à parler de son agression. « Elle verbalise très peu », indique une source proche de l’enquête. Avec l’aide d’un médecin psychiatre, elle est néanmoins parvenue à dessiner la scène, sur laquelle figurent trois individus. Attaquée par ce trio sur le boulevard National, dans le IIIe arrondissement de Marseille, la jeune fille aurait été violée par l’un d’eux tandis que les deux autres l’immobilisaient.
Une deuxième trace d’ADN a été isolée sur les lieux du crime. Hier, les enquêteurs se refusaient à dire s’il s’agissait de celui d’Amine A. ou si cette trace avait permis d’identifier une autre personne.
Evoquant ces arrestations ainsi que celle, à l’aéroport d’Orly hier matin du conducteur de la fourgonnette suspecté d’avoir écrasé mardi un garçonnet de quatre ans dans le quartier marseillais de la Belle-de-Mai, le préfet de région Hugues Parant a félicité les policiers.
Source Le Parisien - 15/08/11
Commentaires
l,origine de la gamine violentée n,est pas précisée , étonnant!!
elle lui aurait fait des avances , dans la bouche de cette ordure ,rien d,étonnant ,de tels propos!!
on entend pas le coeur outragé des féministes et autres chiennes de garde, surement en vacances!!
salutations.
@ parvus, dans ce quartier du bd National, si elle y habite, il est fort possible qu'elle ait la même origine que le ou les violeurs. Mais ce n'est pas certain. Il y aussi des asiatiques.
De toute manière, qu'importe?
La pauvre petite est toujours au service pédiatrique de la Timone.
Ils ont dû l'entraîner dans un couloir d'immeuble. Ce sont de vieux immeubles mal tenus, portes jamais fermées, pas de concierge...