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Deux biographies à paraître aux Etats-Unis écornent l'image de la célèbre couturière Coco Chanel.
La première, à paraître ce mardi, assure que la mythique dame aux tailleurs a été une espionne nazie durant la Seconde guerre mondiale.
Son auteur, Hal Vaughan, un journaliste américain installé en France, affirme s'être appuyé sur de très nombreuses archives françaises, anglaises, allemandes et américaines.
Dans «Sleeping with the enemy, Coco Chanel's secret war» (Au lit avec l'ennemi, la guerre secrète de Coco Chanel), il affirme qu'en 1940, à 57 ans, Gabrielle Chanel, dite Coco, est recrutée par l'Abwehr, les services de renseignements de l'état-major allemand. Elle devient alors l'agent F-7124, nom de code Westminster, du nom de son ancien amant et ami le duc de Westminster.
«Elle estimait après 1933 que Hitler était un grand européen»
«Férocement antisémite bien avant que cela soit un moyen de plaire à l'occupant allemand, elle devint riche en se faisant apprécier des très riches et partageait leur détestation des juifs, des syndicats, des francs-maçons, des socialistes et du communisme. Elle estimait après 1933 que Hitler était un grand européen», écrit l'auteur, spécialiste de la Seconde guerre mondiale.
Pour l'Abwehr, raconte-t-il, elle se rend en mission en Espagne en août 1941 avec un autre agent, le baron Louis de Vaufreland, chargé de recruter de nouveaux agents. Elle espère, précise l'ouvrage, obtenir en échange la libération d'un neveu emprisonné dans un camp allemand, André. Elle est alors très amoureuse d'un officier allemand et agent nazi, le baron Hans Gunther von Dincklage, dit «Spatz», avec lequel elle entretiendra une très longue liaison.
C'est lui qui, selon Hal Vaughan, lui permet durant ces années d'occupation de vivre au 7e étage du Ritz à Paris, hôtel de luxe fréquenté notamment par Hermann Goering et Joseph Goebbels.
Grâce aux nazis, elle aurait tenté de prendre le contrôle du parfum Chanel
Coco Chanel (1883-1971) fut interrogée par les FFI à la Libération sur des soupçons de collaboration liés à sa prestigieuse adresse du Ritz. Mais elle a farouchement nié. Un autre livre («Les comtesses de la Gestapo»), paru en 2007 en France, accréditait déjà cette thèse.
L'auteur la dédouane aussi, un peu, la présentant plus comme une femme passionnément amoureuse qu'une collaboratrice convaincue. Avant de l'égratigner férocement : elle aurait tout de même utilisé ses nouvelles relations pour ravir la propriété de Chanel n°5 des mains de la famille juive Wertheimer, avec qui elle s'était associée en 1924, six ans après la naissance du parfum le plus célèbre de la planète, pour le produire et le distribuer dans le monde entier. En vain : la maison aux deux C enlacés appartient toujours, et intégralement, à Alain Wertheimer et Gérard Wertheimer, les petits-fils de Pierre.
Un deuxième livre, «Coco Chanel : an intimate life», à paraître en novembre, évoque aussi, moins largement semble-t-il, cette partie de la vie de la créatrice.
Commentaires
cet américain peut écrire ce qu,il veut!! Coco Chanel reste une grande Dame!! n,en déplaise aux bien-pensants!!
salutations.
Il y a davantage à dire sur la collusion totalement criminelle des communistes français avec l'idéologie la plus abominable que la terre ait jamais portée.
Deux poids et mille mesures. Pourtant il y eut une Kollaboration jusqu'en 41, par les Idiots utiles, mais là : Silence on tue... en Silence.
Elle était tellement anti-sémite que la première affaire qu’elle fit, ce fut avec des juifs.
Coco Chanel, la" petite couturière", était l'élégance française personnifiée.
Hal Vaughan ferait mieux de s'occuper de Kissinger et de sa tribu, mais c'est vrai çà paye moins ;o)