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Tripoli: les affrontements font rage entre rebelles et forces loyalistes

Quand elle n'abritent pas des scènes de liesse, les rues de la capitale libyenne sont rythmées par de violents affrontements entre les rebelles et les fidèles de Mouammar Kadhafi.

 Pendant une grande partie de la journée de mercredi, les combats ont ainsi fait rage, notamment à Bab al-Aziziya - autour du QG du « Guide » - et dans le quartier voisin d'Abou Slim, le fief des troupes fidèles au régime. Alors que selon la rébellion « 90% ou 95% » du territoire libyen est désormais sous le contrôle de ses membres, les forces loyalistes au colonel Kadhafi continuent défendre leur « Guide ».

Sur le front Est, les rebelles doivent en effet affronter une résistance inattendue et les tirs redoutables des snipers loyalistes.

Si les forces armées de Kadhafi ont l'intention de se battre jusqu'au bout, la chute prochaine du colonel libyen ne fait plus aucun doute pour beaucoup.

Tandis que la communauté internationale a d'ores et déjà commencé à préparer l'après-Kadhafi, les rebelles n'ont, eux, pas hésité à mettre la tête du « Guide » à prix. Les rebelles ont annoncé une récompense – financée par des hommes d'affaires libyens – de près de 1,7 million de dollars. « Le régime de Mouammar Kadhafi ne sera pas fini tant qu'il ne sera pas capturé vivant ou mort », a déclaré le chef du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, avant de s'engager à ce que « les membres du cercle rapproché (de Mouammar Kadhafi) qui le tueront ou le captureront aient l'amnistie garantie par le peuple ».

 Introuvable, Mouammar Kadhafi semble se jouer de ceux qui le traquent. Aussitôt après avoir annoncé s'être retiré de son QG pour des « raisons tactiques », il a en effet assuré s'être « promené incognito » et avoir « vu des jeunes prêts à défendre leur ville ».

25/08/11

Commentaires

  • Comme dans les plus mauvais films du Far-West, les insurgés ont mis à prix la tête de leur ennemi : ce sont de vrais gangsters et le gouvernement français est leur complice. Il n’y a pas si longtemps, les grandes consciences nous expliquaient avec gravité que ces procédés de mise à prix étaient tout simplement des méthodes de voyous qu’heureusement en France on n’utilisait pas. Et voilà où nous en sommes !

  • abad! quand on veut noyer son chien on dit qu,il a la rage , vieille maxime , toujours d,actualitée!!
    salutations.

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