Dans Le Monde du 1er septembre, Benjamin Barthe et Laure Stephan publient un court article titré « Les hommes-clés du Conseil national de transition ».
Ceux-ci sont au nombre de quatre et l’on apprend donc ce qui suit sur ceux qui dirigeront la Libye de demain.
Mahmoud Jibril « Premier ministre » du CNT et « son diplomate en chef », est « un économiste de 59 ans, qui a étudié et travaillé aux Etats-Unis« .
Ali Tarhouni détient les portefeuilles des finances et du pétrole, au sein du Conseil national de transition, c’est un « ex-professeur d’économie à l’université de Seattle, aux Etats-Unis ».
Khalifa Hifter est présenté ainsi : « dans la nébuleuse militaire rebelle, il est l’un de ceux avec lesquels il faudra compter. » Avant qu’on nous informe qu’il vient de vivre « vingt-quatre ans d’exil aux Etats-Unis ».
Seul Abdel Hafez Ghoga, le quatrième « homme fort » du Conseil national de transition semble ne pas avoir de liens directs avec Washington.
Les analystes politiques et les journalistes, s’ils identifient sans difficulté au sein de la nouvelle équipe dirigeant libyenne les hommes de Washington et de Ryadh (qui sont parfois les mêmes), sont par contre bien en peine pour savoir qui sont « les hommes de Paris », tant Nicolas Sarkozy n’a dans cette affaire joué qu’un seul rôle : celui d’un supplétif.
NPI
Commentaires
J’avais cru comprendre que l’homme de Paris dans le CNT était un nommé BHL ?
C'est lui, bien sûr, Béchamel!
Oui , BHL , abad , BHL qui n'est pas un supplétif du tout.
Ce monsieur Placet semble ne pas connaître l'USRAEL !
@ Cat: Lionel Placet n'a pas écrit cet article! I ll'a posté sur le site de NPI! Comme je poste des notes sans être forcément d'accord avec leur contenu.