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Vastes manifestations en Israël contre Netanyahu

 

IRIB- Les manifestations de protestation de 700.000 Sionistes, dans 19 villes, en Palestine occupée, dite Israël, y ont fait monter d’un cran la crise.

Quelque 700.000 Sionistes opposés aux politiques du cabinet de Netanyahu, en descendant, hier soir, le 3 septembre, dans la rue, et en scandant des slogans anti-régime, ont réclamé la démission du cabinet. Ces manifestations qui sont, depuis la proclamation illégitime de  ce régime en 1948, les plus grandes du genre, se poursuivent, depuis le mois d’août, gagnant, au deuxième mois, toute la Palestine occupée.

Contrairement aux chiffres annoncés par les activistes politiques, les médias gouvernementaux ont évalué le nombre des protestataires à 400.000 tandis que la police l’a réduit à 300.000. Et ce, dans des conditions où l’étendue de la discrimination et de l’injustice, au sein de la société sioniste, s’est élargie, à tel point que les milieux sionistes ont prévu que le nombre des protestataires augmentera, dans les jours à venir, à plus d’un million.

 La montée en flèche du prix des logements et des produits alimentaires, l’augmentation des frais des soins médicaux et de l’enseignement, et la hausse des impôts, avec, en filigrane, des conditions sociales défavorables, figurent parmi les raisons qui ont fait descendre, non seulement, les citoyens, mais aussi, les colons sionistes, dans la rue, pour exprimer leur vif mécontentement contre les politiques du cabinet Netanyahu. Il est clair qu’en tenant compte d’une population de 7 millions d'âmes, dont un million sont des Palestiniens, la présence de 700.000 protestataires dans la rue, est un nombre considérable, soit 10% d’une population hétérogène.

 Les manifestants réclament la démission du cabinet de coalition de Benyamin Netanyahu, mettant l'accent sur la poursuite de leur mouvement, jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. Il ne fait aucun doute qu’au cours de ces deux dernières décennies, les autorités sionistes, sans prendre en compte les conditions de vie de leurs citoyens, incitent les Juifs, à travers le monde, à venir s’installer, en Palestine occupée, afin d’augmenter le nombre de leur population hétérogène.

Ces immigrants séduits, initialement, par de belles promesses, pourtant creuses, de vivre dans le Paradis promis, malgré leur formation universitaire, se livrent, actuellement, en tant que citoyens de deuxième classe, à des activités inappropriées ou bien sont au chômage, d’une part, et de l’autre sont hébergés dans des colonies plantées dans les territoires palestiniens de Cisjordanie et de Qods-Est. Le résultat de 63 ans d’occupation de la Palestine, est un régime qui s’est uniquement focalisé sur l'achat et le stockage d'armes conventionnelles et non-conventionnelles, sur la poursuite de ses politiques bellicistes et sur la propagation de l’extrémisme.

Actuellement, les séquelles de cette iniquité, propageant misère et corruption, minent de l’intérieur ce régime. Dans de telles conditions, bien que les experts israéliens n’estiment pas immédiate la chute du cabinet de Netanyahu malgré les vastes manifestations à son encontre, il est évident que, désormais, son cabinet, ainsi que ses successeurs devront relever de nombreux défis, notamment, de la part de la classe moyenne, et il n’est pas exclu que ce danger en puissance sape les piliers de ce régime factice.

IRIB - 04/09/11

 

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