Les aliments susceptibles de contenir la toxine botulique, à l’origine de l’intoxication grave de 8 malades en France dans le Vaucluse et la Somme, sont encore plus nombreux qu’annoncés. Outre la tapenade d’olive verte aux amandes, fabriquée par l’entreprise La Ruche à Cavaillon, les tomates séchées produites par cette même société sont également dangereuses à consommer ainsi que d'autres produits de l'établissement doivent être soustraits à la consommation, ont annoncé mercredi les autorités.
En effet, les analyses ont révélé la présence de germes toxiques. C'est l'ensemble des «conserves fabriquées dans son établissement» qui sont retirées du marché, «par précaution».
«Les analyses ont montré que la toxine était aussi présente sur la tomate dans les marchandises achetées par les malades de la Somme. On élargit donc le rappel des produits à risque à tous ceux que produisait La Ruche», vient d’expliquer Marie Taillard, porte-parole de la Direction de la consommation et de la répression des fraudes. «Outre les marques Les Délices de Marie-Claire et Terre de Mistral, une autre marque est aussi désignée, les Secrets d’Anaïs».
Il s'agit d'anchoïades, de tomates séchées, de thoïonades, de tartinades, du caviar d'aubergine, du pesto sauce pistou, de la poivronnade, de la poichichade et de l'artichonade, précise la DGCCRF* dans un communiqué. Cette dernière et la Direction générale de la santé appellent à ne pas consommer les conserves produites par l'établissement La Ruche de Cavaillon (Vaucluse).
Les conserves des Délices de Marie-Claire étaient vendues dans les départements suivants : les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard, l’Hérault, le Rhône, le Var, le Vaucluse. Celles de Terre de Mistral étaient commercialisées dans les mêmes départements, plus les Alpes de Haute-Provence, les Alpes-Maritimes et la Côte-d’Or.
«Les analyses ont montré que la toxine était aussi présente sur la tomate dans les marchandises achetées par les malades de la Somme. On élargit donc le rappel des produits à risque à tous ceux que produisait La Ruche», vient d’expliquer Marie Taillard, porte-parole de la Direction de la consommation et de la répression des fraudes. «Outre les marques Les Délices de Marie-Claire et Terre de Mistral, une autre marque est aussi désignée, les Secrets d’Anaïs».
Il s'agit d'anchoïades, de tomates séchées, de thoïonades, de tartinades, du caviar d'aubergine, du pesto sauce pistou, de la poivronnade, de la poichichade et de l'artichonade, précise la DGCCRF* dans un communiqué. Cette dernière et la Direction générale de la santé appellent à ne pas consommer les conserves produites par l'établissement La Ruche de Cavaillon (Vaucluse).
Les conserves des Délices de Marie-Claire étaient vendues dans les départements suivants : les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard, l’Hérault, le Rhône, le Var, le Vaucluse. Celles de Terre de Mistral étaient commercialisées dans les mêmes départements, plus les Alpes de Haute-Provence, les Alpes-Maritimes et la Côte-d’Or.
Le Parisien - 07/09/11
Commentaires
Encore un problème d’hygiène ! Un symptôme de plus de notre marche arrière !
Qui fabrique ces conserves dans les ateliers? C'est un recul incroyable: saleté, produits suspects, importés, non contrôlés...
Et des étiquettes pour faire croire que ce sont des produits du terroir!
Il y a de plus la chaîne du froid, les transports, le stockage, la main d'oeuvre (et quand on parle de main d'oeuvre)...