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Entendu par la police au sujet des accusations portées contre lui par la jeune femme, l'ancien patron du FMI Dominique Strauss-Kahn a nié la tentative de viol mais il a admis, pour la première fois, avoir essayé de l'embrasser et s'être heurté à un refus.
Entendu le 12 septembre par la police judiciaire parisienne à la suite de la plainte de Tristane Banon pour tentative de viol, Dominique Strauss-Kahn a livré, selon les informations de LEXPRESS.fr, un récit inédit qui marque un tournant dans cette affaire.
D'après lui, lors de l'entretien accordé à la journaliste en février 2003, il aurait tenté de l'embrasser pensant qu'elle était consentante. Tristane Banon l'aurait alors repoussé. DSK n'aurait pas insisté et la jeune femme serait partie, d'après lui, tout à fait normalement.
Cette version est très différente de celle de la journaliste. Interrogée par L'Express en juillet dernier, celle-ci décrivait une scène beaucoup plus violente: "Quand j'ai voulu m'en aller, il m'a attrapé la main puis le bras, je lui ai demandé de me lâcher, et c'est de là qu'est partie la bagarre. Il m'a tiré vers lui, on est tombés par terre et on s'est battus." La jeune femme évoquait aussi "les détails sordides, de ses doigts dans ma bouche, de ses mains dans ma culotte après avoir fait sauter le jean et le soutien-gorge sous mon col roulé".
Plus surprenant: la version de DSK diverge aussi de celle avancée dans le livre de son biographe "officiel", le journaliste Michel Taubmann. Dans Le Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn (éditions du Moment ), Taubmann écrit en effet: "Quand je prononce le nom de Tristane Banon, le ton se fait plus grave. DSK dément totalement le récit de la jeune écrivaine et déclare en substance: "C'est complètement faux! La scène qu'elle raconte est imaginaire. Vous me voyez, moi, jetant une jeune femme à terre, et lui faisant violence comme elle le raconte? (...) L'entretien s'est déroulé normalement et, à son issue, j'ai passé un coup de fil à Michel Field afin qu'il lui accorde à son tour une interview. Quand j'ai appris qu'elle m'accusait d'agression, j'ai été stupéfait."
"Vous me voyez, moi, jetant une jeune femme à terre, et lui faisant violence comme elle le raconte?"
L'appartement du soupçon
Avant d'entendre l'ancien patron du FMI, les enquêteurs ont souhaité obtenir des précisions sur le lieu de sa rencontre avec Tristane Banon. Cette dernière a décrit un appartement situé au 13, rue Mayet, à Paris (6e). Un appartement "quasi vide, blanc, et poutres apparentes, une machine à café, une table ronde, avec à droite de la partie salon, une bibliothèque vide et, tout au fond, une chambre avec un lit (...)". DSK lui aurait expliqué que "cet appartement lui était prêté par un ami souvent à l'étranger". Comme L'Express l'a révélé en août, cet "ami" est Alex-Serge Vieux, un ancien universitaire, spécialiste des nouvelles technologies, qui vit actuellement aux Etats Unis.
Ce proche de Dominique Strass Kahn, qui fut membre de son cabinet au ministère de Economie, avait loué l'appartement en question en 2003, DSK servant de caution auprès de l'agence immobilière. Alex-Serge Vieux, de retour des Etats-Unis, a, lui aussi, été entendu par la PJ la semaine dernière. Il a confié aux enquêteurs, qu'à l'époque, Dominique Strauss-Kahn connaissait des problèmes de couple avec son épouse, Anne Sinclair, et cherchait un endroit où loger quelque temps. A en croire Alex-Serge Vieux, DSK aurait bel et bien habité les lieux qui ne seraient donc pas, selon lui, une "garçonnière".
A la suite de ces auditions, le Parquet de Paris peut prendre plusieurs décisions. Il peut ordonner une confrontation entre Tristane Banon et DSK, nommer un juge d'instruction afin d'enquêter plus avant sur cette affaire ou classer purement ou simplement le dossier au motif que la tentative de viol ne serait pas établie. Dans ce cas, il peut estimer que les faits s'apparentent plus à une agression sexuelle qu'à une tentative de viol. Mais ceux-ci seraient alors prescrits.
16/09/11
Commentaires
DSK pensait qu,elle était consentante pour se laisser embrasser , quelle triste rigolade , il doit se croire un grand séducteur devant lequel les femmes tombent en pamoison!!
salutations.
Il l'a violée, comme elle le dit!
Il commence à lâcher un peu de lest, avant il niait tout! Ses avocats ont dû le lui conseiller...
On croyait au début que Tristane Banon ne porterait pas plainte, mais elle l'a fait et elle ne cède pas! On l'avait mal jugée.
ON continue à essayer de le faire passer pour un "séducteur", mais il n'a pas séduit Tristane Banon en tout cas!
La mère Mansouret y était passée, mais elle a dit qu'il était "obscène et brutal", le contraire d'un séducteur au lit!
la mére mansouret sans avoir le charme de sa fille , a du céder à ses avances par solidarité au parti!!!
salutations.
@ parvus: elle s'est dévouée une fois pour le parti, mais elle dit qu'elle n'a jamais recommencé, tellement il s'est montré odieux et répugnant!
Elle sait donc ce qu'a passé sa fille avec ce triste individu, que Cambadélis essaie de transformer en Don Juan!
Comment Anne Sinclair peut-elle être fière d'être l'épouse de ce gros type marron et velu, qui lui pique son fric?
Je pense qu'elle n'a pas renoncé à être La première dame!