Lors du débat opposant hier soir sur France 2 les six candidats à la primaire socialiste, Arnaud Montebourg, qui n’a aucune chance de remporter cette compétition, a repris à son compte un certain nombre d’analyses formulées par le FN. Il a évoqué la nécessité de mettre au pas les banques et le rapaces du capitalisme spéculatif, il s’est indigné de la toute puissance et nuisance du FMI, des ravages de l’Europe ultra libre échangiste. Des propos qui n’étonneront pas les lecteurs de son livre sur la démondialisation, mais extrêmement hétérodoxes au sein d’un PS qui considère toujours que la parole de DSK est d’or…
Pour le reste, le mot « liberté » a été très souvent prononcé au cours de l’émission par les différents protagonistes…Un concept singulèrement abstrait à l’évidence pour les jeunes électeurs de gauche embrigadés dans les structures qui ont manifesté mercredi contre le retour de Bruno Gollnisch à son poste de professeur de japonais à l’université Lyon III.
Le PS était en effet représenté lors de ce rassemblement anti-Gollnsich, lancé également à l’appel de la LDH et de l’association extrêmiste universitaire lyonnaise Hippocampe, par deux de ses pseudopodes, l’UEJF et SOS racisme, tandis que quelques militants de l’Unef Lyon, dirigé par un soutien de Martine Aubry, Matthieu Landau , des mélenchonistes et des communistes avaient aussi fait le déplacement. Relevons aussi qu’une officine proche de la majorité présidentielle avait appelé à ce rassemblement, la Licra de Me Jakubowicz.
Un article paru sur le site de Valeurs Actuelles hier relevait que Me Gilbert Collard, président du Comité de soutien de Marine Le Pen pour la présidentielle, a rédigé le formulaire d’adhésion à celui-ci dans lequel les personnalités qui en sont membres doivent obligatoirement « (réaffirmer leur) attachement aux valeurs républicaines et à la défense des droits de l’homme. » Des droits que la gauche droit-de-l’hommiste n’accorde pas à un homme libre comme Bruno Gollnisch…
Une évidence amplement démontrée par les slogans de haine scandés par le troupeau réuni mercredi, qui a cependant trouvé face à lui des étudiants et militants nationalistes qui ont clamé leur amour de la France et dénoncé le totalitarisme d’une gauche qui n’a cessé de vouloir politiser l’université et d’y imposer ses dogmes fous.
Même l’article paru dans l’édition lyonnaise de Libération, donnant la parole à trois jeunes , relève la considération et le respect de la très grande majorité des étudiants pour le professeur Gollnisch: «On n’est pas là pour faire de la politique. On est là pour faire des études, expliquent-ils. Bruno Gollnisch est très respecté au niveau de son enseignement. Avoir quelqu’un d’aussi éminent comme prof, c’est quand même important.» . «Je ne parle pas politique dans l’enceinte de l’université, je suis ici pour faire cours»a rappelé de son côté celui-ci à la journaliste, fidèle en cela à l’attitude qui a toujours été la sienne dans une enceinte universitaire.
Il est à noter qu’outre le soutien amical reçu par Bruno de nombreuse personalités du FN et/ou du monde universitaire, les communiqués du FNJ et de notre ami Pierre Cheynet, les commentaires laissés sur les grands sites d’information faisant état de cette mobilisation anti-Gollnisch condamnaient quasi unanimement, qu’ils émanent ou non de sympathisants du FN, les pulsions inquisitoriales des militants de gauche dans cette affaire.
Blog de Bruno Gollnisch - 16/09/11
Commentaires
quant la gauche et ses affidés parle de liberté , cela ne concerne que ceux qui pensent comme eux!
les autres doivent étre baillonnés pour l,éternité!!
salutations.
Les droits de l’homme et la liberté de penser vus par les mondialistes : interdiction totale, sous peine de prison, d’exprimer toute opinion qui n’est pas acceptée par eux. C’est simple !