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Les "méthodes" de Neyret super-flic

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(Cliquez sur la photo)

Les informations tombent au compte-goutte. Mais de fil en aiguille, d'auditions en auditions, la personnalité et la manière de procédé du commissaire Neyret se précisent. Notamment dans la manière dont ce « super-flic » récompensait ses différents indicateurs.  En effet, au cours de leur garde à vue dans les locaux de la police des polices (IGS), plusieurs fonctionnaires, placés sous les ordres du directeur-adjoint de la police judicaire de Lyon, ont précisé avoir été « mis sous pression » par ce dernier. C'est en tout cas ce que révèlent les différents écoutes au sujet de cet homme, incarcéré depuis quatre jours pour corruption et trafic de stupéfiants, et mises en ligne par Le Parisien.

« La pression n’était pas sur une affaire. La pression réside dans le fait que vous êtes avec lui ou pas. Si vous n’êtes pas avec lui, vous êtes mis à l’index » explique un des enquêteurs auditionnés. A en croire celui-ci, le commissaire Neyret usait donc d'une pression psychologique pour se faire respecter. Ainsi, les policiers de sa direction étaient classés selon leur adhésion ou non au numéro 2 de la PJ et ses pratiques. Les différentes catégories se divisaient entre « conciliants », « moins conciliants » ou « psychorigides ».

Des trafics récents

Mais les révélations vont plus loin. Plusieurs policiers ont aussi ajouté avoir été sollicités par leur chef, à plusieurs reprises au début de l’année 2010, pour « récupérer de la drogue » saisie lors d’une affaire avant sa destruction. Et la dernière en date est très récente. En effet, les écoutes font état d'une demande au mois d'août de cette année après la saisie de 100 kilos de résine de cannabis. Michel Neyret indiquant à ses troupes qu'il fallait  « se servir ». Cependant ses ordres n’auraient pas été respectés.

« Sur ces mêmes écoutes, Michel Neyret explique ouvertement au chef de l’antenne de la PJ de Grenoble que l’opération consiste à récupèrer la marchandise avant sa destruction et qu’il pratique déjà de la sorte avec quelques fonctionnaires de la BRI de Lyon et un ou deux chefs de groupe des Stups » explique une source proche de l’affaire au Parisien. La femme du commissaire aurait elle aussi « balancé » sur son mari en disant que celui-ci « a donné des kilos de merde à un copain à Vienne (Isère) et que ce dernier les a revendus ». Même si certaines personnes, comme Olivier Marchal, le soutiennent toujours et expliquent que ce genre de méthodes est normal au sein de la police. Toutes ces informations ne font qu'assombrir le tableau pour Michel Neyret. Reste à  savoir ce que va en penser la justice.

06/10/11

Commentaires

  • ce que va penser la justice ?? elle aura surement la main lourde pour un flic , qui n,est pas clair!!
    salutations.

  • Elle n'aura pas la main lourde...

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