Peut-on réserver des équipements publics à l’usage exclusif d’une minorité confessionnelle ? La ville d’Aix-les-Bains (Savoie) se trouve aujourd’hui éclaboussée par une polémique axée sur le respect du principe de laïcité.
Tout commence vendredi dernier, avec une baigneuse aixoise qui se rend à la piscine municipale pour faire quelques longueurs entre midi et deux. Mais celle-ci ne peut accéder aux bassins : sur ce créneau horaire, la piscine est fermée au public. Motif : les jeunes lycéens de l’école talmudique de la ville se préparent à leur épreuve de natation au bac.
Et comme les filles et les garçons ne doivent pas se baigner ensemble selon la religion juive, ce n’est pas un mais deux créneaux réservés dont il est question. Les filles de l’école juive Tomer-Debora se rendent à la piscine de 7 heures à 8 heures le vendredi, avant l’ouverture au public, et les garçons occupent les bassins entre 12 heures et 13 h 30. “Ce système fonctionne depuis 35 ans”
Le député-maire de la station thermale, Dominique Dord (UMP), s’est montré embarrassé par cette affaire. Celui-ci affirme que cette pratique, dont il a effectivement connaissance, a été mise en place en 1977, sous la gérance municipale d’André Grosjean.
“Ce système fonctionne depuis 35 ans sans qu’aucun maire avant moi ne change quoi que ce soit, qu’aucune opposition municipale n’aborde la question. Aujourd’hui, cette histoire est placée sous les projecteurs et je comprends qu’elle puisse faire débat.” (…)
“Il faut savoir que cet aménagement horaire n’est valable que 10 séances dans l’année, d’octobre à février. Par ailleurs, des clubs sportifs profitent aussi du centre nautique en dehors des heures d’ouverture” affirme le député-maire. Le sujet fera l’objet d’un débat. (…)
Une volonté de débattre à laquelle M. Dord met un bémol : “Avant, je vais demander une consultation juridique pour savoir si aux yeux de la loi, nous enfreignons le principe de laïcité. Si c’est le cas, alors on avisera, mais dans la concertation. Il est hors de question de stigmatiser une communauté.”
Pour la communauté israélite, “c’est une question de pudeur”
Face à cette polémique, Salomon Azagury, président de la communauté israélite aixoise, explique : “Les garçons et les filles ne peuvent pas être mélangés. C’est une question de pudeur. En 1977, nous avons fait la demande pour avoir des plages aménagées au centre nautique de la ville. Si cette convention venait à changer, on serait très embêtés. Il nous faudrait alors trouver une solution pour que nos enfants puissent continuer à s’entraîner pour l’épreuve de natation.”
Sources : Le Dauphiné, 2
Défrancisation - 20/10/11
Commentaires
Si c'était un garçon qui s'était présenté au moment où des garçons juifs talmudiques nageaient, je pense qu'il aurait été aussi refoulé , l'argument de la pudeur est bidon, ils veulent être entre eux .
@ Cat: excellente remarque! L'argument de lapudeur ne tient pas.
où va t'on dans ce pays ?
A qui le tour : Bouddhistes, Athées, Orthodoxes ....
Absolument exact. Les femmes juives sont encore pires cornaquées qu'elles sont par leurs époux !
A ce niveau aucune différence entre juif et musulman.
Ecole talmudique : cette saleté de livre aussi vomitif que le coran et plein de mépris à notre égard !
l' aquarelliste autrichien et ses amis n' ont pas terminé le travail et je le déplore .
Il faudrait qu’un évêque demande des horaires aménagés pour les catholiques. Comment, selon vous, réagiraient les responsables de la piscine, les autorités locales et le maire ?
Cher abad, mais tout le monde sait que les chrétiens n'ont aucune pudeur!!!