Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Insécurité: les cadres d'Orange ne veulent plus travailler à Saint-Denis (93)

b5401478-fae1-11e0-beb5-7c65df65bf5e.jpg insécurité.jpg

 

Depuis que son siège a été transféré dans le 93, la filiale d’Orange dédiée aux entreprises a enregistré onze agressions en douze mois. La direction multiplie les mises en garde.

Les salariés d’Orange Business Services (la filiale de France Télécom dédiée aux entreprises) font grise mine. Rien ne va plus depuis qu’ils ont quitté le XIII e arrondissement pour venir s’installer en mars 2010 à Orange Stadium, leur nouveau siège flambant neuf à Saint-Denis. Situé en plein cœur du nouveau quartier d’affaires du Stade de France, au pied de la station de RER B Plaine-de-France et à deux pas de l’A86, le bâtiment avait pourtant tout pour plaire : immeuble de haute qualité environnementale, petit jardin, espaces ouverts, grandes fenêtres, etc.

Mais les salariés sont confrontés à des problèmes d’insécurité aux abords du bâtiment : vols à la portière, vols à la tire quand ils traversent l’esplanade pour aller rejoindre le RER D ou la ligne 13 du métro, vitres de voiture fracturées dans les parkings… Il faut dire que les 1850 salariés d’Orange Business Services, à 80 % des cadres équipés d’ordinateurs portables et de smartphones dernier cri, sont des cibles de choix.

Les futurs arrivants inquiets

Selon nos informations, l’entreprise déplore onze agressions en douze mois, aux abords immédiats du bâtiment, sur des employés ou des visiteurs. Il s’agit principalement de vols avec violence. Heureusement, il n’y a pas eu d’agressions graves. Mais l’inquiétude des salariés grandit. Résultat, le taux de présence est en chute : 300 postes de travail sur 1850 sont en permanence inoccupés, et les places de parking louées au Stade de France pour les salariés ont été rendues. « On ne crée pas de la mixité sociale en transplantant des cols blancs dans des zones sensibles, regrette Sébastien Crozier, délégué syndical CFE-CGC-Unsa chez France Télécom. Il aurait été plus productif d’implanter à Saint-Denis des centres d’appels, où les habitants du quartier auraient pu trouver des emplois. Il faut relocaliser dans les quartiers les centres d’appels délocalisés à l’étranger. »

Lire la suite

NPI - 27/10/11

Commentaires

  • donc le vivre et travailler ensemble ne fonctionne pas , cela va encore chagriner le ps et ses amis!!
    salutations.

  • Bah ! Ce que c'est, quand même, qu'un sentiment !

    Car, c'est bien ainsi qu'ILS ont toujours qualifié le programme du FN !

  • Bravo, tania! Ils n'ont qu'à s'en prendre qu'à eux ou à leurs parents pour les plus jeunes!

  • C'est la révolution orange dans le 9-3 ;o)

  • @téléphobe: Orange, ô désespoir! ;°)

Les commentaires sont fermés.