Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La défense de notre identité passe aussi par nos assiettes

Défenseur de notre identité et de nos traditions, il est dans l’ordre des choses que le Front National se soucie  du maintien de notre gastronomie et de notre art de vivre culinaire,  qui passent aussi par la défense de nos produits au nom d’un sain « nationalisme de la fourchette ». Et ce, non seulement par volonté de maintenir  ce patrimoine là au nom de considérations culturelles et économiques, mais aussi pour des raisons de santé publique.  Nous évoquions à ce sujet le 9 septembre  la responsabilité de la déferlante de la junk food, de la mauvaise pitance mondialisée  dans l’augmentation de l’obésité. Phénomène du surpoids qui touche surtout les plus modestes, ceux qui fréquentent, par nécessité, les enseignes discount et low cost, qui écoulent principalement des denrées  et des plats souvent enrichis en  graisse saturée, eau gélifiée, édulcorants et  autres émulsifiants. Dans le même ordre d’idée, nous ne nous félicitons pas de   l’invasion de nos communes  par des gargotes de restauration rapide américanomorphe ou d’inspiration  turco-maghrébine,  asiatique, dont l’expansion a suivi assez logiquement l’explosion de l’immigration. Une réalité  qui pose les mêmes problèmes de santé, de  salubrité publique, au sens large du terme.

Il ne s’agit pas bien  évidemment dans notre esprit de mettre sur le même pied l’ensemble des établissements proposant à leur clientèle une nourriture « exotique » qui a aussi ses charmes, souvent saine et  savoureuse quand elle  est de qualité.

Mais  nous comprenons pleinement les mesures prises dans un certain nombre de municipalités italiennes visant à lutter contre la prolifération des lieux de restauration étrangers aux traditions locales. Le journal transalpin La Repubblica (article repris dans le dernier numéro de Courrier international)  évoque cette question.

 En Italie, pays soit dit au passage,  où les chaînes de restauration rapide made in USA sont beaucoup moins implantées qu’en France,  il y aurait aussi  à l’évidence  sensiblement moins d’enseignes qui proposent  « de l’ethnofood » (2500), parmi  lesquels 75% sont  chinoises ». Elles  génèrent un chiffre d’affaires de « 200 millions d’euros par an, dont 80 millions rien qu’à Milan, la capitale du Kébab (et de l’immigration arabo-musulmane en Italie, NDLR) : environ 400 restos de kébab sur 1200 enseignes étrangères »…

 Il est rappelé que la première  mesure visant à limiter le nombre  des gargotes étrangères a été prise dans une commune de Toscane à Pistoia en 2007, dont le maire, Renzo Berti, a souhaité interdire le centre-ville à ce type d’établissements, notamment pour des raisons esthétiques. « Nous avons ainsi redonné  du souffle à l’économie locale explique-t-il. Un fast food ou un restaurant chinois dans cette zone là, cela aurait vraiment été comme un coup de poing dans l’œil ». Il  se défend  d’avoir agi « pour des raisons idéologiques ou de sécurité »,  de faire de la « discrimination »…

 Autre exemple, à  Forte dei Marmi (Toscane), « Umberto Buratti, élu de centre gauche, a décrété l’interdiction absolue d’ouvrir quelque restaurant que ce soit, ne proposant pas de cuisine italienne traditionnelle dans le centre historique et sur le bord de mer de la commune (…). » « Il faut retrouver notre spécificité, le genius loci (l’esprit du lieu) » explique M.Buratti. Notre décision, qui a été prise à l’unanimité en conseil municipal, a pour but de protéger les produits gastronomiques locaux. Pourquoi un touriste viendrait-il à Forte dei Marmi pour manger de la paella ou un kébab ?»

 Logiquement la Ligue du Nord mène aussi ce combat de réenracinement culinaire est-il encore indiqué,  « au nom de  la défense de l’ordre public et de la lutte contre les dégradations, à Pavie, Bergame (Lombardie), Cittadella (Vénétie) et autres forteresses léguistes. » « A chaque fois les maires ont été taxés de xénophobie et accusés d’agir illégalement », même si comme nous l’avons vu, « des dispositions similaires ont été adoptées par des équipes municipales de centre gauche. » A l’évidence plus insensibles au politiquement correct  que leurs homologues français, ces élus  italiens (non sans hypocrisie ?)  « insistent  bien sur le distinguo » à opérer tout de même entre eux et les « extrémistes » : « nous le faisons pour protéger la beauté et les produits typiques de nos villes ».Préoccupations  qui   sont pourtant  elles aussi bien  présentes au sein dela Ligue du Nord !

 Plus drôle encore, « les accusations de racisme » émanant  « des associations de défense des immigrées » et « la perplexité des commerçants (étrangers qui) posent une question redoutable » estime La Repubblica : « Si New York ou Londres avaient imposé des interdictions du même genre, que serait-il advenu des immigrés italiens et leurs milliards de pizzas à emporter ? » Nation créée de toute pièce  par l’immigration de peuplement, cette interrogation  est totalement non fondée concernant les Etats-Unis et a fortiori la ville de New York. Quant à comparer l’implantation des restaurants de nos cousins  italiens en Europe  avec la déferlante des établissements hallal ou asiatiques dans les communes britanniques ou françaises, c’est une manière assez piteuse  d’esquiver le fond du problème.

 « En matière de repli autarcique (sic), le flamboyant maire de Florence, Matteo Renzi (Parti démocrate, gauche), a placé la barre encore plus haut » s’inquiète ( ?) l’auteur de l’article. « Après avoir bloqué la demande de licence des fast-foods (…) dans le centre-ville, il imposera bientôt aux petites échoppes touristiques de retirer de leurs vitrines les gadgets et souvenirs de fabrication chinoise et coréenne. A l’avenir les touristes ne pourront acheter le fameux tablier I love Florence –produit phare de l’inépuisable fabrication chinoise à bas coût -uniquement s’il a été cousu par une entreprise italienne. »

 Un bon début  qui montre à l’évidence une certaine cohérence de la part du maire de Florence dans sa lutte contre les effets pervers de la mondialisation.  Comme le note Bruno Gollnisch, ceux-ci  ne peuvent être efficacement combattus qu’en se réappropriant non seulement le genius loci mais plus largement notre génie national.  C’est-à-dire  en rejetant l’idéologie mondialiste du tout vaut tout, du laisser-faire laisser-passer, qui s’impose aussi dans  nos assiettes et sur les enseignes des restaurants de nos villes.

Commentaires

  • un bon exemple pour nos édiles locaux , mais qui ne risquent pas d,étre suivi , tellement la chape de plomb du politiquement correct sévie dans notre belle république!!
    salutations.

Les commentaires sont fermés.