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Assad menace et promet "un séisme" en cas d'intervention occidentale

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Alors que la répression s'intensifie en Syrie - au moins 50 civils ont été tués au cours des dernières 48 heures et des déserteurs ont tué au moins 30 soldats dans des affrontements à Homs et dans la province de d'Idlib samedi, le président Bachar al Assad maintient sa ligne de défense et menace les Occidentaux, déjà accusés par l'un de ses ministres d'"attiser la violence en Syrie" (Lire notre article : Syrie : la communauté internationale demande le départ d'Assad). L'insurrection qui secoue le pays depuis sept mois peut-elle aboutir au renversement de son gouvernement, comme en Tunisie ou en Egypte? La situation est "complètement différente", affirme le président syrien dans un entretien accordé dimanche au journal britannique The Sunday Telegraph. "L'histoire est différente et la politique est différente", précise Bachar al Assad qui reconnaît que les pays occidentaux "vont faire monter la pression".

Mais selon lui, le Syrie est "un élément clé central désormais dans la région". Et la déstabiliser reviendrait à déstabiliser tout le Proche-Orient. "Il existe une ligne de faille et si vous jouez avec la Terre vous risquez de provoquer un séisme", affirme-t-il avant de devenir plus menaçant : "Voulez-vous connaître un nouvel Afghanistan ou même des dizaines d'Afghanistan? La Syrie n'hésitera pas à embraser  toute la région." Il estime que les réformes entreprises depuis le début des manifestations ont fait "décroître" les problèmes. "La vague a commencé à refluer. Les gens ont commencé à soutenir le gouvernement."

Une nouvelle provocation qui intervient avant une rencontre entre les ministres de la Ligue arabe et des dirigeants syriens à Doha, au Qatar, dimanche. Objectif? Instaurer un début de dialogue entre le gouvernement Assad et les opposants. Selon le quotidien koweïtien Al-Qabas, la Ligue arabe a d'ores et déjà averti Bachar al Assad qu'une intervention internationale serait inévitable "si une solution arabe échouait". "La Syrie devrait s'attendre à une intervention étrangère et à un embargo économique", ajoute le journal.

Assad "compte sur le soutien de la Russie" 

Dans une interview diffusée dimanche à la télévision russe, le président syrien a réaffirmé ses relations d'amitié avec la Russie, l'un des rares pays à le soutenir. "Depuis les premiers jours de la crise, nous sommes restés en contact permanent avec le gouvernement russe. Nous tenons nos amis russes au courant de tous les détails de l'évolution des événements", a-t-il déclaré. "Nous comptons sur le soutien de la Russie, un pays auquel nous sommes liés par des liens solides (...). Le rôle de la Russie est extrêmement important". Car la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'Onu, pourrait poser son droit de veto, bloquant ainsi le vote d'une possible résolution du Conseil. Le mois dernier, Dmitri Medvedev avait appelé pour la première fois le président syrien à accepter des réformes ou bien à démissionner. Ce qui pourrait expliquer ce soudain appel du pied d'Assad à son homologue russe.

TF1 News - 30/10/11

Commentaires

  • L’USraël aimerait bien bombarder la Syrie et la rayer de la carte, comme elle vient de le faire en Libye. Mais la Syrie est un morceau beaucoup plus dur la Libye.

  • Qu' ils se méfient donc de leurs amis russes pas moins mondialistes qu 'Usrael !

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